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OpenAI a sorti le 14 septembre 2024 son modèle o1, encore plus abouti que la version 4o lancée en mai 2024, en mettant l’accent sur sa capacité à raisonner. À chaque avancée technologique majeure, la question de l’intelligence supposée ou du « raisonnement » des IA génératives refait surface. Et si nous étions en train de nous tromper de débat? Qu’est-ce que l’intelligence? Avant de plonger dans le débat sur l’intelligence artificielle (IA), il convient d’abord de s’arrêter sur une question de fond: qu’est-ce que l’intelligence? Le terme « intelligence » recouvre une multitude de concepts, allant du raisonnement logique à la créativité, en passant par l’intelligence émotionnelle et la capacité à apprendre de nouvelles informations. Dans le cas de l’humain, l’intelligence est généralement définie comme la capacité à comprendre, apprendre, résoudre des problèmes et s’adapter à des situations nouvelles. Mais cette définition est loin d’être universellement acceptée, car l’intelligence humaine est un phénomène complexe et multiforme. Dès lors, lorsqu’on évoque l’intelligence artificielle, on se heurte à une difficulté : comment comparer une machine, conçue pour traiter des informations, à un cerveau humain doté d’une conscience et de sensations? Peut-on réellement attribuer à une IA des qualités aussi abstraites que la créativité ou l’intuition? Cette interrogation servira de toile de fond tout au long de notre réflexion sur la nature de l’intelligence, humaine et artificielle. Comment fonctionne l’intelligence artificielle? L’intelligence artificielle repose sur des algorithmes qui lui permettent d’accomplir des tâches spécifiques, de manière autonome, parfois même en surpassant les capacités humaines dans certains domaines. Parmi ces technologies, on trouve notamment l’apprentissage automatique (ou « machine learning »), une branche de l’IA qui consiste à apprendre à partir de données. Contrairement à un programme informatique classique qui suit des instructions prédéterminées, une IA moderne, comme celles développées par OpenAI, s’entraîne à partir de quantités massives de données. Elle ajuste ses réponses en fonction des erreurs qu’elle commet et finit par devenir capable de réaliser des tâches complexes avec une précision impressionnante. Les réseaux de neurones artificiels, qui imitent le fonctionnement du cerveau humain, sont souvent utilisés pour entraîner ces systèmes. Cependant, ces IA ne sont pas « conscientes » de ce qu’elles font. Elles exécutent des tâches selon des modèles statistiques et probabilistes, optimisés pour obtenir le résultat attendu. C’est pourquoi certains experts estiment que parler d’ »intelligence » dans le cadre de l’IA est un abus de langage. Le débat est ouvert, mais il est essentiel de bien comprendre que l’IA n’imite pas le raisonnement humain de manière stricte. Raisonnement humain vs raisonnement artificiel Le débat sur la capacité des IA à raisonner est au cœur des discussions. Le raisonnement humain est un processus complexe qui fait appel à l’intuition, l’expérience et parfois à des émotions. Il s’agit d’un processus créatif, capable de résoudre des problèmes pour lesquels aucune solution claire n’existe encore. En revanche, les IA comme ChatGPT ou le modèle o1 sont avant tout des machines de traitement statistique. Lorsqu’on leur pose une question, elles analysent les données à leur disposition et tentent de prédire la réponse la plus appropriée en fonction des informations apprises. Cela leur permet de répondre à des questions très complexes, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles « raisonnent » de la même manière qu’un être humain. Des experts comme Mark Stevenson, chercheur à l’université de Sheffield, affirment que les IA sont « des champions en probabilité, pas en raisonnement ». En d’autres termes, elles sont excellentes pour anticiper le mot suivant dans une phrase ou résoudre des équations mathématiques, mais elles ne sont pas conçues pour comprendre réellement le sens ou les implications des problèmes qu’elles résolvent. Leur efficacité repose davantage sur la précision statistique que sur une véritable capacité de raisonnement logique. Le modèle ChatGPT o1 d’OpenAI : une IA qui réfléchit? Le modèle o1, développé par OpenAI, a fait sensation lorsqu’il a été présenté comme une IA capable de raisonner de manière plus poussée que ses prédécesseurs. Selon OpenAI, ce modèle peut « réfléchir avant de répondre », produisant une longue chaîne de pensées internes avant d’offrir une réponse. Cette capacité de réflexion semble représenter un tournant dans le développement des intelligences artificielles. En effet, l’un des objectifs d’OpenAI est de créer une intelligence artificielle générale (AGI), c’est-à-dire une IA capable de raisonner et d’apprendre comme un humain dans une multitude de domaines, de la biologie à la physique. Les premières performances du modèle o1 sont impressionnantes. Lors d’une compétition de mathématiques destinée aux lycéens américains, il s’est classé parmi les 500 meilleurs participants, démontrant une maîtrise indéniable de calculs complexes. Cependant, il convient de s’interroger sur ce que cela signifie réellement en termes d’intelligence et de raisonnement. Les performances d’o1 : prouesse ou mirage? Les prouesses d’o1 ne sont pas passées inaperçues, notamment dans le domaine des mathématiques. Sa capacité à résoudre des problèmes complexes lui a permis de briller dans des compétitions de haut niveau, souvent réservées à des experts humains. Mais ces résultats suscitent des interrogations : s’agit-il vraiment de « raisonnement » ou simplement d’un calcul extrêmement rapide et efficace? Plusieurs critiques, dont le chercheur Nicolas Sabouret, estiment qu’il est erroné de parler de raisonnement pour une IA comme o1. Selon eux, cette IA simule un raisonnement sans réellement comprendre ce qu’elle fait. La comparaison de Sabouret entre une IA et un sous-marin est éclairante : « Dire qu’une IA raisonne, c’est comme dire qu’un sous-marin nage. C’est absurde ». Autrement dit, bien que les performances d’o1 soient impressionnantes, elles relèvent davantage d’un traitement mécanique de l’information que d’une véritable compréhension. Les critiques du raisonnement artificiel Au-delà des performances, de nombreux spécialistes s’interrogent sur la pertinence même d’attribuer une forme d’intelligence ou de raisonnement à une IA. Si les IA actuelles, y compris o1, sont capables de résoudre des problèmes complexes, elles le font de manière purement algorithmique. Leur « réflexion » n’est rien de plus qu’un enchaînement de probabilités, dicté par leur entraînement sur des quantités colossales de données. Pour certains, cela constitue une limite majeure dans notre compréhension de ce que peut être une intelligence artificielle. Contrairement aux humains, les IA ne semblent

Stewdy : Une approche d’apprentissage personnalisée Contrairement aux modèles de langage génériques, comme ChatGPT 4o d’OpenAI, Mistral ou Claude, Stewdy n’est pas simplement un assistant conversationnel polyvalent. C’est un outil éducatif dédié, conçu pour accompagner les élèves de la 6ème à la Terminale avec des réponses précises et adaptées à leur niveau. Grâce à son entraînement spécifique sur des données scolaires, Stewdy offre une expérience d’apprentissage taillée sur mesure, là où les LLM génériques montrent leurs limites. Alignement avec le programme officiel de l’Éducation nationale :Stewdy permet aux collégiens et lycéens de comprendre, d’apprendre et de réviser dans toutes les matières selon le programme officiel de l’Éducation nationale. Pour illustrer ce point par un exemple concret, effectuons un test : demandez à un LLM (ChatGPT, Llama, Gemini ou Mistral pour ne citer que les plus connus parmi des centaines d’autres) de vous donner le contenu exacte des chapitres des cours de maths enseignés en France en première. Bien que sa réponse puisse sembler convaincante, elle est vague et inexacte- vous pouvez le vérifier par vous-même. Essayez maintenant avec Stewdy et posez-lui la même question : vous obtiendrez exactement la liste des cours. La raison est simple : beaucoup pensent que les LLM sont « omniscients » et donne l’impression de « tout connaître sur tout », mais leur corpus de données, bien que vaste, ne couvre qu’une fraction du savoir humain. Par exemple, ChatGPT ne connaît pas le contenu des cours de grammaire Espagnol au collège au Guatemala ou des cours de physique-chimie en France, car il ne les a pas assimilés. En revanche, Stewdy a été spécifiquement entraîné sur les cours officiels à l’aide de différentes IA, chacune étant optimisée pour des tâches spécifiques, tout comme une voiture 4×4 et une voiture de course excellent sur différents terrains. Cette combinaison d’IA et d’autres technologies garantit une précision et une conformité maximales avec le programme scolaire. Cela souligne une vérité applicable dans l’éducation et bien d’autres domaines : l’avenir appartient aux assistants spécialisés, entraînés pour exceller dans leur domaine. Une IA sur-entrainée sur un domaine très spécifique sera toujours meilleure qu’une IA polyvalente et générique. C’est comme dans le sport, il n’existe pas de sportif de haut niveau capable de battre tous les sportifs spécialisés dans un sport en particulier: le champion du monde marathon n’est pas le meilleur au lancer de javelot, ni en natation, question de focus et d’expérience! Avantages spécifiques de Stewdy : Les limites des LLM génériques dans un contexte éducatif Les LLM génériques, tels que ChatGPT 4o ou Mistral, bien qu’extrêmement polyvalents, présentent des limitations notables lorsqu’il s’agit d’éducation : Pourquoi choisir Stewdy pour vos révisions ? L’apprentissage n’est pas une tâche générique. Il nécessite une attention particulière aux besoins individuels des élèves, une personnalisation que Stewdy est conçu pour offrir. Voici pourquoi Stewdy est supérieur aux LLM génériques pour l’apprentissage scolaire : Stewdy n’est pas donc simplement une alternative aux LLM génériques ; c’est une avancée dans le domaine de l’éducation numérique. En offrant une combinaison de personnalisation, d’accompagnement guidé et de fonctionnalités pratiques, Stewdy permet aux élèves de maximiser leur potentiel d’apprentissage. Alors que les LLM génériques comme ChatGPT 4o et Mistral offrent une grande flexibilité dans tous les domaines, Stewdy se concentre sur la précision et la pertinence, faisant de lui le choix idéal pour ceux qui cherchent à réussir leurs études de manière efficace et engageante. FAQ En quoi Stewdy est-il différent de ChatGPT ou Mistral pour l’apprentissage ?Stewdy est conçu spécifiquement pour l’éducation, offrant des fonctionnalités comme la Réflexion guidée, la personnalisation basée sur les centres d’intérêt, et un soutien sur des documents personnels, ce qui n’est pas le cas des LLM génériques. Stewdy peut-il être utilisé pour toutes les matières scolaires ?Oui, Stewdy couvre un large éventail de matières, incluant les mathématiques, les sciences, le français, l’histoire, et bien plus encore. Il adapte ses réponses en fonction du niveau scolaire de l’élève pour chaque matière. Comment Stewdy intègre-t-il mes centres d’intérêt dans l’apprentissage ?Lors de la création de votre compte, vous pouvez indiquer vos hobbies. Stewdy utilise ces informations pour illustrer les concepts académiques avec des exemples pertinents liés à vos intérêts, rendant l’apprentissage plus engageant. Puis-je utiliser mes propres documents pour réviser sur Stewdy ?Absolument ! Vous pouvez télécharger des documents personnels tels que des PDF ou des photos, et Stewdy vous aidera à travailler directement sur ces sujets, ce qui facilite l’organisation de vos révisions. Le clavier calculatrice intégré est-il vraiment utile ?Oui, particulièrement pour les matières scientifiques. Il vous permet de réaliser des calculs directement dans l’application sans avoir à basculer entre différentes fenêtres, ce qui améliore votre concentration et votre efficacité pendant les études. Stewdy est-il mis à jour en fonction des programmes scolaires actuels ?Oui, Stewdy est régulièrement mis à jour pour s’aligner sur les programmes scolaires en vigueur, garantissant ainsi que les contenus et les exercices proposés sont toujours pertinents et conformes aux attentes académiques. Stewdy est-il adapté aux élèves ayant des difficultés d’apprentissage ?Oui, la personnalisation de Stewdy lui permet de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque élève, y compris ceux ayant des difficultés d’apprentissage, en offrant un rythme adapté et des explications claires et simplifiées. Sources:[1] https://skimai.com/fr/mistral-7b-vs-llama2-les-5-principales-differences-entre-les-principaux-llm-open-source/ [2] https://www.youtube.com/watch?v=Rw2VkHArx_0[3] https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-mistral-ai-lance-son-assistant-ia-le-chat-et-son-llm-large-93066.html[4] https://www.smalsresearch.be/opensource-coding-assistants-fr/[5] https://blog.octo.com/comment-utiliser-un-llm-open-source-1[6] https://lion.mariaschools.com/blog/chatgpt-vs-mistral-quel-chatbot-pour-quelle-utilisation[7] https://www.lebigdata.fr/llm-cest-quoi-tout-sur-les-ia-de-langage-comme-gpt-claude-gemini[8] https://www.itforbusiness.fr/gpt-4o-mini-mistral-nemo-les-petits-modeles-simposent-79494

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La lecture joue un rôle essentiel dans le développement de l’intelligence et de l’esprit. Selon Michel Desmurget, neuroscientifique et directeur de recherches, la surexposition aux écrans a conduit à un déclin de la lecture chez les jeunes générations. Les compétences en lecture sont essentielles pour développer la compréhension, la créativité et l’empathie. L’émergence de l’intelligence artificielle rend encore plus nécessaire la construction d’une solide culture générale par le biais de la lecture. Principales conclusions : La lecture est essentielle pour développer l’intelligence et l’esprit. La surexposition aux écrans a entraîné un déclin de la lecture chez les jeunes générations. Les compétences en lecture sont indispensables pour la compréhension, la créativité et l’empathie. L’émergence de l’intelligence artificielle rend la lecture encore plus nécessaire. La lecture permet de construire une solide culture générale. Le déclin de la lecture chez les jeunes générations Selon Michel Desmurget, les jeunes générations ont connu un déclin de la lecture en raison de leur surexposition aux écrans. Les études montrent que de plus en plus d’enfants ne lisent plus de manière régulière et que le niveau de compréhension en lecture a diminué. Les enquêtes montrent également que la majorité des collégiens français ne dépassent pas le niveau « basique » en lecture, ce qui limite leur capacité à comprendre des énoncés complexes et à développer leurs compétences linguistiques. Ce phénomène s’explique par la prédominance des écrans dans la vie quotidienne des jeunes générations. Les smartphones, les tablettes et les ordinateurs offrent un accès instantané à une multitude d’informations et de divertissements, ce qui peut rendre la lecture de livres moins attrayante pour certains jeunes. « Aujourd’hui, les écrans sont omniprésents et captent l’attention des enfants dès leur plus jeune âge. Cela entraîne une baisse du temps consacré à la lecture et un déclin de leurs compétences en lecture », explique Michel Desmurget. La surexposition aux écrans peut également altérer la concentration des jeunes générations, ce qui rend la lecture de livres plus difficile. L’interruption fréquente par des notifications et la possibilité de passer rapidement d’une activité à une autre sur les écrans peut nuire à la capacité de se plonger dans un livre et de développer une lecture profonde et réfléchie. En conséquence, de nombreux jeunes ne développent pas les compétences en lecture nécessaires pour traiter des textes complexes et analyser des informations de manière critique. Cela peut avoir un impact négatif sur leur réussite scolaire, leur capacité à comprendre des sujets difficiles et leur développement intellectuel global. Les effets de la surexposition aux écrans sur les compétences en lecture des jeunes Les études montrent qu’une surexposition aux écrans peut entraîner une diminution de la vitesse de lecture, une moindre capacité à mémoriser des informations et une plus faible compréhension de textes longs et complexes. Les jeunes qui passent plus de temps devant un écran ont tendance à avoir des compétences en lecture moins développées par rapport à ceux qui consacrent davantage de temps à la lecture de livres imprimés. De plus, la lecture sur écran peut être plus fatigante pour les yeux, ce qui peut décourager les jeunes générations de lire pendant de longues périodes. Les écrans émettent également de la lumière bleue, qui peut perturber le sommeil et avoir des effets néfastes sur la santé oculaire lorsqu’ils sont utilisés avant le coucher. Il est donc essentiel de sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la lecture et de trouver un équilibre entre le temps passé devant les écrans et le temps consacré à la lecture de livres imprimés. Les parents, les enseignants et les responsables de l’éducation doivent jouer un rôle actif dans la promotion de la lecture chez les jeunes et dans la création d’un environnement propice à la lecture. En conclusion, le déclin de la lecture chez les jeunes générations en raison de leur surexposition aux écrans présente un défi important pour leur développement intellectuel et leurs compétences en lecture. Il est essentiel de trouver des solutions pour encourager la lecture chez les jeunes, en mettant l’accent sur l’équilibre entre les écrans et la lecture de livres imprimés. La lecture reste un outil précieux pour développer la compréhension, la réflexion critique et la créativité, et pour construire une culture générale solide chez les jeunes générations. Les bénéfices de la lecture sur le développement intellectuel La lecture offre de nombreux bénéfices pour le développement intellectuel. En plus de stimuler la compréhension et la créativité, elle renforce également la capacité d’empathie. Les études démontrent que la lecture de livres, en privilégiant notamment les œuvres de fiction, a un impact positif sur le quotient intellectuel, le langage, la culture générale, ainsi que sur la capacité de synthèse et d’expression. La lecture permet de plonger dans la psyché des personnages et de vivre leurs émotions, contribuant ainsi à développer l’intelligence émotionnelle. Elle ouvre les portes de l’imagination et favorise la créativité en encourageant les lecteurs à explorer de nouveaux mondes et à envisager différentes perspectives. L’importance de la lecture dès l’enfance Il est essentiel de commencer la lecture dès l’enfance pour favoriser le développement cognitif et l’autonomie cognitive. Les enfants qui développent l’habitude de lire dès leur plus jeune âge acquièrent des compétences linguistiques et cognitives qui les préparent à l’apprentissage tout au long de leur vie. Les parents ont un rôle clé à jouer en partageant des moments de lecture avec leurs enfants. La lecture partagée permet d’aborder des textes plus complexes et d’acquérir progressivement la langue et les codes de l’écrit. Les histoires stimulent l’imagination des enfants, les amenant à créer des mondes imaginaires et à développer leur créativité. De plus, en lisant ensemble, les parents peuvent encourager la réflexion critique et les discussions, renforçant ainsi la compréhension et l’analyse des enfants. Lire dès l’enfance favorise également l’autonomie cognitive. En découvrant des histoires par eux-mêmes, les enfants développent leur capacité à résoudre des problèmes, à poser des questions et à trouver des réponses par la réflexion. Cela les aide à devenir des apprenants indépendants, capables de chercher des informations et de se former tout au long de leur

En immersion dans le tourbillon révolutionnaire de la fin du XVIIIe siècle, vous avez peut-être entendu parler de l’un des premiers manifestes pour l’égalité des sexes : la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Rédigée par Olympe de Gouges en 1791, cette déclaration reprend les principes de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pour les appliquer spécifiquement aux femmes, avançant ainsi la cause du féminisme et de l’égalité des droits. Si vous désirez comprendre les racines des luttes contemporaines pour les droits civils féminins, il est essentiel de se pencher sur les droits naturels de la femme tels qu’articulés par Olympe de Gouges, qui a posé les bases de la réflexion sur la citoyenneté au féminin et sur l’importance de l’égalité civile. Voyez cet écrit comme un dialogue avec l’histoire, une conversation toujours d’actualité qui nous pousse à réfléchir sur le chemin parcouru et celui qu’il reste à accomplir. Alors, plongeons ensemble dans cette épopée historique et féministe. Points clés à retenir Olympe de Gouges, une figure pionnière dans la lutte pour l’égalité des droits. La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791, fondement du féminisme. La revendication des droits naturels de la femme en réponse à l’universalisme masculin existant. Le contexte révolutionnaire a permis l’émergence de revendications pour la citoyenneté féminine. L’importance historique et contemporaine de la déclaration dans le combat pour l’égalité des droits civils. Olympe de Gouges : Pionnière du féminisme et auteure de la déclaration Connaissez-vous l’histoire d’Olympe de Gouges, cette femme de lettres intrépide devenue la pionnière du féminisme ? Née Marie Gouze en 1748, sa personnalité et ses écrits ont influencé le mouvement girondin et la Révolution française sous son pseudonyme célèbre. Son engagement dans la lutte pour l’émancipation des femmes, ainsi que pour l’abolition de l’esclavage, a été un tournant dans l’histoire sociale de la France. Biographie de Marie Gouze et son pseudonyme Olympe de Gouges Dans une biographie riche et engagée, Marie Gouze, rebaptisée Olympe de Gouges, a laissé une empreinte indélébile sur l’époque de la Révolution française. Sa plume va bien au-delà de la littérature, s’affirmant dans le débat politique et social, toujours avec la même détermination : défendre les droits des femmes. Son combat pour une société plus juste et égalitaire la mène parfois en terrain miné, mais elle se dresse, inébranlable. Contexte historique de la rédaction de la déclaration en 1791 1791 fut une année charnière : la France est en pleine effervescence révolutionnaire. C’est dans ce contexte agité qu’Olympe de Gouges rédige sa fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, faisant d’elle une pionnière de la lutte féministe. Son écrit devient un symbole puissant de la lutte pour l’émancipation et marque l’histoire à jamais. Contribution au mouvement girondin et fin tragique de l’auteure Proche du mouvement girondin et amie du philosophe Condorcet, Olympe de Gouges partage l’idéal d’une société fondée sur la liberté et la raison. Hélas, cet idéal la mènera à sa fin tragique : elle fut condamnée et guillotinée le 3 novembre 1793, devenant ainsi un symbole marquant du courage civique. Malgré sa disparition brutale, Olympe de Gouges reste à jamais gravée dans l’histoire comme une pionnière du féminisme dont les écrits résonnent encore aujourd’hui. L’éclairage historique sur la condition féminine en 1791 L’année 1791 constitue un moment clé dans l’éclairage historique de la condition féminine. Ce tournant de la Révolution française souligne une dualité marquante : alors que les hommes sont nouvellement investis de droits grâce à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, les femmes restent confinées dans un statut d’exclusion juridique et sociale. Face à cette disparité, un mouvement d’émancipation des femmes émerge, porté par des activistes engagées dans la lutte pour les droits de la femme. Cet élan trouve son expression la plus éloquente dans les écrits d’Olympe de Gouges, dont les revendications élèvent la lutte pour les droits féminins au rang d’une véritable contrepartie des avancées masculines de l’époque. Réaffirmation de l’égalité fondamentale en dignité et en droits des femmes et des hommes. Prise de conscience nécessaire par la société des capacités et des compétences des femmes. Revendication d’une pleine citoyenneté administrative et politique pour les femmes. Le combat pour la reconnaissance de ces droits n’est pas seulement un combat féminin ; il s’inscrit dans une aspiration universelle à la liberté et à l’égalité, affirmant ainsi les droits de l’homme et de la femme de manière indissociable. La condition féminine de 1791 marque ainsi un jalon décisif dans le parcours historique de l’égalité des genres. La structure et les revendications de la déclaration https://www.youtube.com/watch?v=KgQEPgB4y4E Dans votre quête de comprendre la structure de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, vous découvrirez que ce texte fondateur s’articule autour d’une introduction puissante appelée préambule. Ce dernier pose les bases d’une revendication centrale : la nécessité d’établir une Assemblée nationale des femmes. De là, la déclaration se déploie à travers des 17 articles incisifs, qui ensemble, symbolisent un combat acharné pour l’égalité des sexes et la reconnaissance des droits naturels, inaliénables et sacrés des femmes. Préambule et son appel à la constitution d’une Assemblée nationale des femmes Le préambule fait plus qu’introduire les articles : il agit comme un véritable manifeste appelant à la mobilisation. Il soulève la nécessité d’implémenter une structure représentative au sein de laquelle les revendications des femmes pourront être exprimées, débattues et intégrées dans le tissu législatif de la nation. Les 17 articles : symboles de la lutte pour l’égalité des sexes Chaque article apporte sa pierre à l’édifice de l’égalité. Ils dressent un cadre dans lequel les fondements d’une société équitable peuvent être posés, affirmant haut et fort que les femmes doivent jouir des mêmes droits que les hommes, sans distinction ni réserve. Les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme La déclaration réaffirme que les femmes, tout comme les hommes, sont détentrices de droits fondamentaux qui ne sauraient être niés ou restreints. Ces droits,