Quelles études pour devenir masseur-kinésithérapeute ?

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La voie de masseur-kinésithérapeute est une spécialisation dans la rééducation physique. Pour y accéder, il faut obtenir le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute. Ce diplôme nécessite 5 années d’études après le baccalauréat. Le parcours comprend deux cycles de deux ans et un stage de 1 an.

Ce stage est dispensé dans l’un des 50 instituts de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) en France. L’admission dans ces formations est sélective. Elle repose principalement sur les résultats universitaires des candidats. Les futurs kinésithérapeutes doivent aussi démontrer des compétences comme la motivation et l’empathie.

Principales Idées à Retenir

  • Les études de kinésithérapie se déroulent dans les 50 IFMK en France, avec une sélection sur dossier.
  • Le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute confère le grade bac+5 depuis 2021.
  • Les cours mêlent théorie et pratique dès la première année de formation.
  • Les compétences évaluées à l’entrée incluent la motivation, la méthodologie et l’empathie.
  • Environ 3 000 étudiants intègrent les IFMK chaque année.

Les nouvelles voies d’accès aux études de kinésithérapie

Devenir masseur-kinésithérapeute en France se fait par plusieurs chemins . Trois voies principales se démarquent : le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS), la Licence avec Option Accès Santé (L.AS) et les formations universitaires compatibles. Parmi celles-ci, la licence STAPS, la biologie ou les sciences sont des options.

Le parcours spécifique accès santé (PASS)

Le PASS combine 80% d’enseignements de sciences fondamentales et 20% d’ouverture. Seuls 50% des étudiants de deuxième année sont acceptés, grâce à cette voie très sélective.

La licence avec option accès santé (L.AS)

La L.AS permet de choisir une option « accès santé en kinésithérapie ». Les candidats postulent après la première année, en fonction de leurs résultats et de leur projet.

Les formations universitaires compatibles

Des études en biologie, STAPS, sciences ou technologies ouvrent aussi la porte aux études de kinésithérapie. L’admission se fait sur dossier et entretien, selon les critères de chaque établissement.

Quelle que soit la voie, l’objectif est de guider l’étudiant vers la formation de masseur-kinésithérapeute. Cela se fait en fonction de ses forces et de son projet professionnel.

La durée et le contenu des études pour devenir masseur-kinésithérapeute

Pour devenir masseur-kinésithérapeute en France, la formation dure 5 ans après le baccalauréat. Elle débute par une année universitaire. Ensuite, il y a 4 années d’enseignement en école de kiné (IFMK).

Le programme de formation en kinésithérapie comprend :

  • Des cours théoriques sur l’anatomie, la physiologie, la pathologie et les techniques de rééducation.
  • Des enseignements pratiques pour apprendre différentes méthodes de massage et de physiothérapie.
  • Des stages cliniques dans divers milieux de soins, pour acquérir une expérience pratique.

L’objectif de cette formation est de développer les compétences nécessaires. Il faut savoir établir un diagnostic kinésithérapique, élaborer des protocoles de soins adaptés et pratiquer la rééducation en milieu clinique.

Durée des étudesNiveau d’accèsSalaire de départ
5 ansBac + 52 040 €

Les futurs masseurs-kinésithérapeutes doivent être résistants physiquement, avoir une bonne écoute, observer, être forts mentalement et curieux scientifiquement. Cette formation est exigeante.

« La formation en kinésithérapie vise à former des professionnels de santé compétents, capables d’apporter des soins de rééducation de qualité aux patients. »

Les voies passerelles et cas particuliers d’admission

Le parcours vers la profession de masseur-kinésithérapeute est classique. Cependant, des voies passerelles sont ouvertes à certains professionnels de santé. Ces derniers incluent les sportifs de haut niveau et les personnes en situation de handicap visuel.

Les professions de santé éligibles

Des passerelles sont offertes à des professionnels comme les infirmiers, ergothérapeutes et pédicures-podologues. Ils peuvent entrer directement dans la formation de masseur-kinésithérapeute, après avoir présenté un dossier et passé un entretien.

Le cas des sportifs de haut niveau

Les sportifs de haut niveau ayant suivi une première année universitaire peuvent aussi postuler. Leur admission est hors quota, basée sur un dossier et un entretien adaptés.

Les conditions spécifiques pour les handicapés visuels

Les individus ayant un handicap visuel doivent d’abord suivre une année spécifique. Cette période préparatoire vérifie leur capacité à suivre le cursus.

Que ce soit par ces voies spéciales ou le parcours classique, l’admission en IFMK se fait toujours par dossier et entretien. Cela se fait en dehors du quota annuel fixé.

IndicateurChiffre
Quota d’étudiants par promotion80
Répartition des étudiants60 à Strasbourg, 20 à Mulhouse
Étudiants inscrits en 2022-2023324
Taux de satisfaction89% sur 74 répondants
Taux de présentation97% en 2022-2023
Taux de réussite au diplôme94% en 2023
Taux d’insertion professionnelle100%
Frais d’inscription170€ en cycle 1, 243€ en cycle 2
Frais de scolarité annuels7000€ (financés par la région Grand Est)

Les compétences essentielles à développer pendant la formation

La formation de masseur-kinésithérapeute vise à développer un large éventail de compétences clés. Ces compétences sont cruciales pour assurer une prise en charge optimale des patients. Parmi elles, une bonne résistance physique, des aptitudes d’écoute et d’observation, un équilibre émotionnel et une curiosité scientifique sont essentielles.

Les futurs kinésithérapeutes doivent aussi être capables d’adapter leurs techniques de rééducation physique et de massage. Ils doivent le faire en fonction des besoins spécifiques de chaque patient. Que ce soit pour un nourrisson ou un sportif de haut niveau, la formation est cruciale.

La formation développe également des compétences essentielles en communication, travail d’équipe et gestion de cabinet. Ces compétences sont particulièrement importantes pour ceux qui s’orienteront vers l’exercice libéral.

  1. Analyse, évaluation et diagnostic de la situation cinétique d’une personne
  2. Conception et mise en œuvre d’un projet thérapeutique adapté au patient et à sa situation
  3. Conception et mise en œuvre d’actions de promotion de la santé, d’éducation thérapeutique, de prévention et de dépistage

« 99% des étudiants admis au concours du DE en 3 ans pour devenir masseur kinésithérapeute ont opté pour une année préparatoire après le BAC. »

Grâce à ces compétences, le masseur-kinésithérapeute est en mesure de remplir sa mission principale. Cela inclut la rééducation des patients. Il effectue des évaluations personnalisées, fixe des objectifs de traitement et adapte les soins en fonction de l’état du patient.

Les débouchés professionnels après la formation

Les jeunes diplômés d’État de masseur-kinésithérapeute voient s’ouvrir devant eux de multiples chemins. Ils peuvent choisir de se lancer dans le parcours médical en libéral, une option très prisée avec près de 80% des professionnels. Cependant, ils ont aussi la possibilité de travailler dans des hôpitaux, des centres de rééducation ou encore auprès d’équipes sportives.

L’exercice en libéral

Le cabinet libéral offre une grande flexibilité et permet de travailler avec une clientèle variée. Un débutant peut espérer un salaire mensuel de 2 000 à 2 500 euros. Avec l’expérience, ce salaire peut atteindre 3 000 à 3 500 euros.

Les opportunités en milieu hospitalier

Les kinésithérapeutes peuvent également trouver des débouchés dans la fonction publique hospitalière. Le salaire de début est légèrement inférieur, entre 1 900 et 2 200 euros bruts par mois. Cependant, les perspectives d’évolution sont intéressantes, pouvant atteindre 3 300 à 3 500 euros bruts en fin de carrière.

Les spécialisations possibles

Les kinésithérapeutes peuvent se spécialiser dans des domaines tels que la pédiatrie, la gériatrie, la rhumatologie ou la kinésithérapie du sport. Ces spécialisations offrent de nouvelles opportunités d’emploi, tant en cabinet libéral qu’en milieu hospitalier.

« Les perspectives d’emploi pour les kinésithérapeutes sont très bonnes, en raison de la demande croissante liée au vieillissement de la population et à l’augmentation des soins de rééducation. »

Secteur d’activitéSalaire brut mensuel
Libéral débutant2 000 € – 2 500 €
Libéral expérimenté3 000 € – 3 500 €
Fonction publique hospitalière débutant1 900 € – 2 200 €
Fonction publique hospitalière fin de carrière3 300 € – 3 500 €

Le processus de sélection et d’admission en IFMK

Devenir masseur-kinésithérapeute en France implique de passer par un processus de sélection strict. Ce processus évalue les connaissances scientifiques, la motivation et l’aptitude des candidats. Il vise à déterminer si les futurs étudiants sont prêts à affronter les défis de ces études.

La formation dure 5 ans, incluant une année universitaire préparatoire et 4 ans dans un IFMK. Après, on obtient le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, un master.

Les modalités d’accès varient selon les IFMK

  • À l’IFMK Croix-Rouge Compétence de Bègles, l’accès nécessite une première année à l’université de Bordeaux. Les candidats peuvent choisir entre le parcours PASS ou la L.AS.
  • À l’IFMK Croix-Rouge Compétence d’Angoulême et de Limoges, l’admission se fait après une sélection à l’université de Poitiers ou de Limoges. Cette sélection se fait à partir de filières spécifiques.

Le processus de sélection comprend deux étapes clés :

  1. Une épreuve d’admissibilité sur dossier, qui évalue les résultats académiques et la motivation.
  2. Une épreuve d’admission sous forme d’entretien, pour mesurer les aptitudes du candidat.

Des passerelles sont offertes aux titulaires de certains diplômes de santé. Cependant, ils doivent réussir des épreuves de sélection spécifiques.

Peu importe la voie d’accès, les futurs étudiants en école de kiné doivent montrer une grande motivation et engagement. Ces études en santé sont très exigeantes.

La répartition géographique des instituts de formation

Les écoles de kinésithérapie se trouvent partout en France, mais leur nombre et capacité varient. La localisation géographique est cruciale lors du choix de formation. Elle peut influencer les opportunités de stages et d’emploi futurs. Les régions comme l’Île-de-France et le sud sont plus saturées, tandis que les zones rurales offrent de meilleures perspectives.

La densité de masseurs-kinésithérapeutes varie beaucoup selon les territoires. La Riviera du Levant, par exemple, a une densité de 199 pour 100 000 habitants. À l’inverse, la communauté du Nord Basse-Terre compte seulement 97 pour 100 000 habitants. Des villes comme Pointe-à-Pitre et Le Gosier ont des densités bien plus élevées, allant jusqu’à 284 pour 100 000 habitants.

À l’opposé, Sainte-Rose a une densité de 74 pour 100 000 habitants. Vieux-Fort, en 2016, n’avait aucun professionnel. Ces différences régionales sont essentielles à considérer pour orienter vers une école de kiné ou une formation en kinésithérapie. Elles aident à mieux planifier l’avenir professionnel.

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