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Le système scolaire du Québec intègre trois cycles fondamentaux: le préscolaire, le primaire, et le secondaire. Le premier comporte deux phases, soit la maternelle 4 ans et 5 ans. Contrairement à la France, les enfants n’y assistent pas dès l’âge de 3 ans1. Ensuite, le primaire s’étend sur 6 années, du CP à la sixième, suivi par le secondaire pour 5 années, de la 5e à la 1re1. À la fin de leurs études secondaires, les étudiants québécois obtiennent un diplôme d’études secondaires, DES, en filière générale.

Les différences se remarquent aussi dans les rythmes et le calendrier scolaire, distincts de ceux en France. Les cours débutent entre 7 h 30 et 9 h 30. Ils se terminent entre 14 h et 15 h 301. Les vacances sont moins fréquentes, avec une rentrée à fin août. S’ensuivent des vacances à Noël, une pause d’une semaine fin février ou début mars, et enfin, les grandes vacances débutant à la Saint-Jean, le 24 juin1. Par ailleurs, le Canada compte des jours fériés bissextiles, ajoutant des weekends prolongés. À souligner, les journées pédagogiques se tiennent régulièrement, 1 ou 2 fois par mois, nécessitant une planification pour la garde des élèves1.

Un enseignement avancé de l’anglais caractérise le système québécois. Les enfants apprennent cette langue dans un cadre éducatif de haute qualité. De plus, leur quotidien favorise une immersion propice à l’apprentissage1. Il est tout de même important de noter que l’inscription dans des écoles anglaises reste restreinte, obéissant à la Charte de la langue française1.

Principales conclusions:

  • Le système scolaire du Québec se divise en trois cycles d’études : le préscolaire, le primaire et le secondaire.
  • Les horaires d’école et le calendrier scolaire au Québec diffèrent de ceux de la France.
  • Les élèves québécois bénéficient de jours pédagogiques fréquents et de jours fériés qui sont souvent accolés à des fins de semaine.
  • L’apprentissage de l’anglais joue un rôle important dans le système scolaire québécois.
  • L’accès aux écoles de langue anglaise au Québec est limité en vertu de la Charte de la langue française.

Poursuivez votre lecture pour découvrir davantage sur les cycles scolaires, le calendrier, l’anglais, et le privé au Québec.

Les cycles d’études du système scolaire québécois

Le système scolaire du Québec comporte trois cycles importants. Chacun sert à améliorer les compétences des élèves à différents âges. Il y a la maternelle, le primaire et le secondaire.

La maternelle compte deux ans, de 4 à 5 ans. Les tout-petits s’épanouissent socialement et cognitivement à travers les jeux. C’est une phase cruciale pour leur développement. 2

Le cycle primaire dure six ans, de la 1ère à la 6e année. À la différence de la France, les élèves ne changent pas d’école jusqu’à la fin du primaire. Ils apprennent les bases des matières fondamentales. 2

Au secondaire, il y a cinq années scolaires. Les élèves approfondissent leurs connaissances dans des matières plus pointues. Beaucoup changent d’école. À la fin, ils obtiennent un diplôme qui marque leur parcours.

Les divers cycles soutiennent une progression constante. Ils garantissent un passage fluide entre les étapes de l’éducation, facilitant l’adaptation. Pour plus d’informations sur le sujet, consultez : source 1, source 2 et source 3.

Les particularités du calendrier scolaire au Québec

Le calendrier scolaire du Québec est distinct de celui de la France. La rentrée scolaire se fait vers fin août. Les vacances de Noël commencent en décembre. Après, il y a la semaine de relâche, fin février ou début mars1. Cette pause est bien connue des habitants.

Après les vacances d’hiver, le 24 juin marque le début des vacances d’été. Contrairement à la France, le calendrier québécois a moins de jours de congé. Cependant, il inclut des jours fériés qui souvent rallongent les week-ends de trois jours1.

Les élèves québécois ont aussi des jours pédagogiques3. Ces jours-là, les enseignants se forment ou assistent à des réunions. Cela signifie que les enfants restent chez eux ou doivent être gardés ailleurs. Donc, planifier est crucial pour les familles afin d’assurer la supervision de leurs enfants3.

Malgré un nombre moindre de vacances, le calendrier québécois cherche l’équilibre. Il donne du temps pour l’apprentissage et pour se reposer. Les vacances d’hiver et d’été offrent des pauses bienvenues1. Ajoutées aux jours fériés, ces périodes rendent l’année scolaire plus gérable.

Il faut noter que les horaires peuvent différer d’un endroit à un autre. Les cours se tiennent de lundi à vendredi, de 8h à 16h habituellement3. Cela signifie que les familles doivent considérer ces horaires pour leurs plans de vacances et d’activités3.

En somme, le calendrier scolaire du Québec est conçu pour l’équilibre. Même s’il y a moins de vacances qu’en France, il accorde des moments de repos suffisants. Avec les jours fériés et pédagogiques, il offre plusieurs pauses durant l’année. Pour bien profiter, les familles doivent tenir compte de ces particularités lorsqu’elles organisent leurs temps libres31.

L’apprentissage de l’anglais dans le système scolaire québécois

Le système scolaire québécois met un fort accent sur l’anglais. Dès leur entrée à l’école primaire, les élèves débutent leur parcours dans cette langue. Les cours sont de haute qualité, conçus pour un apprentissage joyeux et efficace du “Shakespeare’s English”. Les professeurs, hautement qualifiés, parlent anglais avec précision, aidant les élèves à bien prononcer et à comprendre l’anglais oral4.

L’environnement environnant les élèves québécois soutient aussi cet apprentissage. L’anglais fait partie de leur vie de tous les jours, à travers des activités comme les jeux en anglais à l’école et les programmes télévisés. De plus, des camps d’été anglophones offrent une immersion supplémentaire. Cela permet aux apprenants de pratiquer régulièrement et de s’habituer à la langue4.

Toutefois, les écoles anglophones sont limitées par la Charte sur la langue française. Pour y accéder, des conditions spéciales doivent être remplies4. Nonobstant, ces écoles sont accessibles dans quelques cas particuliers.

L’enseignement du français comme langue secondaire débute dès le primaire pour les écoles anglophones. Il vise à rendre les élèves non francophones bilingues. Ainsi, après quelques années au Québec, la plupart des enfants deviennent bilingues. Cela s’avère être un atout majeur pour leur avenir4.

Pour plus d’informations sur l’apprentissage de l’anglais au Québec, référez-vous aux ressources suivantes :

  • Pour des infos générales, visitez ce site4.
  • Pour une vision académique, lisez l’article “L’apprentissage des langues dans le système éducatif québécois : Enjeux et perspectives” ici5.
  • Pour des détails spécifiques, consultez “L’enseignement des langues secondes au Québec” à cette adresse6.

L’apprentissage de l’anglais procure des compétences cruciales pour l’avenir des élèves. Ils améliorent leur compréhension orale et écrite dans cette langue. De plus, leurs aptitudes communicatives et de pensée critique s’en trouvent renforcées. Ce bagage linguistique les prépare à un monde globalisé, ouvrant de multiples opportunités4.

Les écoles privées au Québec

Au Québec, de nombreux parents préfèrent les écoles privées pour différentes raisons. Ces écoles offrent un environnement d’apprentissage français, contrairement aux établissements publics. Parmi les plus célèbres, citons le Collège Stanislas à Québec et le Collège international Marie de France à Montréal.

Le coût de scolarisation dans ces écoles varie de 5 000 $ à 69 000 $ CA par an. Ce montant dépend de l’école et de l’enseignement offert. Les dépenses couvrent des avantages extras comme des méthodes d’enseignement particulières et un encadrement individualisé.

Près de 30% des élèves du Québec optent pour le privé, motivés par divers facteurs. Beaucoup apprécient les méthodes pédagogiques adaptées aux besoins des enfants. D’autres, à la recherche d’une éducation religieuse, choisissent leur école en fonction de leurs croyances.

À noter, les écoles privées subventionnées exigent moins d’investissement que les autres. En moyenne, la contribution s’élève à 3 500 $ par an. Cela équivaut à environ 20 $ par jour sur les 180 jours de cours7.

Les frais préscolaires varient également. En moyenne, la garde privée coûte de 35 $ à 56 $ CA par jour. Des Centres de la petite enfance proposent même des remises, offrant pour seulement 8,35 $ CA par jour aux familles éligibles8.

De par son organisation, le Québec scinde son parcours scolaire en cycles. Le primaire se conclut vers 11 ans tandis que le secondaire commence à 11 ou 12 ans, s’étirant jusqu’à 16 ans. Après, les étudiants entament directement le collège CÉGEP, sans passer par une 12e année8.

Les collèges privés proposent des cursus variés. Deux ans pour les pré-universitaires, trois ans pour les filières techniques ou professionnelles. À la fin, les élèves décrochent un DEC pour continuer en université ou intégrer le monde professionnel8.

Les écoles privées subventionnées reçoivent 60% de financement en moins que les publiques, par élève. Cette aide gouvernementale est essentielle pour les familles et assure un éventail d’options éducatives. Elle leur donne également plus d’autonomie dans le recrutement, favorisant stabilité et engagement chez le personnel7.

Ces écoles contribuent grandement à l’éducation au Québec. Non seulement elles obtiennent de bons résultats, mais elles améliorent leurs infrastructures. L’argent public les aide à maintenir des standards de qualité très élevés79.

En résumé, les écoles privées au Québec sont une option appréciée par les familles. Elles promettent un enseignement ciblé et de grande qualité. Ces établissements enrichissent l’éducation dans la province par leur diversité.

Le système éducatif canadien en chiffres

Le Canada a toujours mis l’éducation de qualité au cœur de ses priorités. Plus de 5% de son PIB est alloué à l’éducation, démontrant un investissement significatif. Ce choix s’inscrit dans la volonté de favoriser le développement et l’épanouissement des étudiants10. Avec 5,3 millions d’élèves inscrits dans ses écoles, le pays s’efforce de proposer des solutions variées pour répondre à la diversité des besoins d’apprentissage10.

Le système éducatif canadien est structuré en quatre niveaux : la petite enfance, le primaire, le secondaire et le post-secondaire. À travers ces étapes, les étudiants peuvent poursuivre un parcours complet. Ils sont guidés depuis leur tendre enfance jusqu’aux études supérieures, favorisant ainsi une continuité dans leur développement éducatif10.

L’alphabétisation est un indicateur clé de l’efficacité d’un système éducatif. Le Canada se distingue avec un des plus hauts taux d’alphabétisation mondial, atteignant près de 99%. Ceci souligne l’importance accordée à la maîtrise des compétences essentielles de lecture et d’écriture chez ses étudiants11.

Au Canada, près de 89% des élèves obtiennent leur diplôme de fin d’études secondaires, montrant ainsi l’efficacité du système. En 2020, plus de 431 000 enseignants œuvraient dans les différents niveaux éducatifs. Ce chiffre met en lumière leur dévouement et leur contribution au succès scolaire des étudiants10.

Le financement du système éducatif canadien est majoritairement assuré par les gouvernements locaux. Cette approche a permis de développer un secteur post-secondaire très renommé. Le Canada attire ainsi de nombreux étudiants, aussi bien locaux qu’internationaux, vers ses établissements. Environ 2,2 millions d’étudiants fréquentaient des universités en 2020. De plus, le pays accueille environ 642 000 étudiants venus de l’étranger. Avec un taux de 55% de diplômés universitaires parmi les 25 à 34 ans, l’État encourage vivement la formation continue et l’accès à l’enseignement supérieur10.

Pour en savoir plus sur le système éducatif canadien, nous vous invitons à visiter les liens suivants :

Tableau : Statistiques clés sur le système éducatif canadien

Type de données Chiffres clés
PIB consacré à l’éducation Plus de 5% du PIB
Nombre d’étudiants Environ 5,3 millions
Nombre d’enseignants Plus de 431 000
Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires Environ 89%
Taux de fréquentation des écoles privées Environ 15%
Nombre d’étudiants postsecondaires Environ 2,2 millions
Nombre d’étudiants internationaux Environ 642 000
Taux de diplômation universitaire chez les 25-34 ans Environ 55%

Le tableau ci-dessus présente quelques statistiques clés sur l’éducation canadienne. Il met en avant l’engagement envers une éducation de qualité, les effectifs d’étudiants et d’enseignants, ainsi que les taux de diplômation universitaire. Cette synthèse souligne l’effort du Canada pour offrir une éducation de haut niveau. Ce faisant, il participe au développement social et économique du pays.

Comparaison avec le système éducatif français

Le Canada et la France ont des systèmes éducatifs distincts. En France, l’éducation est organisée en école primaire, collège, et lycée, suivis par des études supérieures. Les programmes sont décidés par le ministère de l’Éducation. Les enseignants s’forment dans les ESPE. D’autre part, le Canada divise son système en petite enfance, primaire, secondaire, puis postsecondaire. Chaque province a ses propres programmes.

La France commence l’éducation maternelle à 3 ans, contrairement au Québec où c’est à 4 ans1213. L’école primaire québécoise dure jusqu’à 12 ans, contre 13 ans en Belgique12. Au niveau secondaire, le Québec a le Cégep menant au DEC, alors que le système français prépare au Baccalauréat1213. Les études supérieures sont similaires en incluant premier et deuxième cycles1214.

Dans les études postsecondaires, les approches diffèrent. Les étudiants québécois prennent 4 ou 5 cours par semestre, valant 15 crédits, alors qu’en France, on compte 30 ECTS14. Les cours sont plus longs au Québec, avec 3 heures de durée en moyenne. Le travail personnel nécessaire est aussi plus important, d’environ 3 heures par semaine et par cours14. Les examens finals abondent dans les universités québécoises, tandis que la France prévoit des contrôles continus en plus des finaux14.

Un aspect intéressant est la diversité des étudiants. Les universités au Québec attirent beaucoup d’étudiants étrangers, ce qui les enrichit. De plus, de nombreux professionnels en reconversion y poursuivent leurs études, créant une classe aux âges variés1413.

Tableau comparatif entre le système éducatif québécois et français :

Caractéristiques Système éducatif québécois Système éducatif français
Début de la scolarité Maternelle à 4 ans1213 Maternelle à 6 ans13
Fin de l’école primaire 12 ans12 12 ans (Belgique : 13 ans)12
Programme d’enseignement secondaire Cégep (2 ou 3 ans)12 Baccalauréat12
Enseignement supérieur Études de premier et deuxième cycles1214 Licence, master, doctorat14

Malgré quelques ressemblances, les systèmes éducatifs canadien et français diffèrent notablement. Ces différences mettent en lumière les différentes philosophies éducatives de chaque nation. Elles assurent aussi que les étudiants sont bien préparés pour leur avenir, en répondant à leurs besoins individuels121413.

Conclusion

Malgré les critiques, le système scolaire du Québec se démarque avec ses propres traits. D’après les recherches du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), il ne crée pas plus d’inégalités de réussite que les autres systèmes canadiens15. Les disparités entre élèves à faible et fort rendement sont pareilles partout, voire meilleures au Québec15. La clé pour diminuer ces écarts est d’agir auprès des tout-petits en difficulté et de leurs familles, et de lutter contre la pauvreté15.

Cependant, la réputation du Québec en matière d’équité scolaire est ébranlée. Les statistiques montrent un lien fort entre performances et revenus familiaux, dépassant les moyennes internationales16. Malheureusement, le Québec est souvent le moins équitable des provinces canadiennes16. Pour rectifier cela, le mouvement L’école ensemble propose d’abolir les critères de sélection et de réduire le soutien aux écoles privées pour favoriser l’égalité16.

Le Québec donne aussi une grande importance au taux de réussite. Pourtant, le décrochage scolaire frappe durement les milieux défavorisés, perpétuant les inégalités17. Pour y remédier, offrir des “bons scolaires” aux familles à revenu modeste est vu comme une alternative équitable17. Il est essentiel de considérer les besoins de la société et de financer adéquatement les institutions d’excellence, pour assurer une éducation de qualité pour tous17.

Pour approfondir vos connaissances sur l’éducation au Québec, explorez les analyses et rapports via les liens suivants :

Analyse simpliste et conclusions abusives sur l’éducation au Québec15

Le Québec possède le système scolaire le plus inéquitable au Canada16

Réduction des inégalités de performance pour une éducation plus équitable au Québec17

Liens sources

  1. https://www.femmexpat.com/dossiers/le-systeme-educatif-au-quebec/
  2. https://www.drrecrutementinternational.com/post/comment-fonctionne-le-système-scolaire-québécois-par-rapport-au-système-français
  3. https://espaceparents.org/etudier-au-quebec/le-calendrier-scolaire-et-le-bulletin/
  4. https://www.bienvenueaucanada.ca/etudes/apprentissage-anglais-au-quebec
  5. https://journals.openedition.org/ries/3398?lang=en
  6. https://irq.quebec/wp-content/uploads/2015/03/AppLanguesSecondes.pdf
  7. https://ecolespriveesquebec.ca/ecole-privee/faq/
  8. https://arrivein.com/fr/vie-quotidienne/le-systeme-scolaire-au-quebec/
  9. https://ecolespriveesquebec.ca/ecole-privee/financement-subvention/
  10. https://www.vivezaucanada.com/blog/systeme-deducation-au-canada-differences-et-similitudes-france-belgique/
  11. https://journals.openedition.org/ries/1931
  12. https://fr.wikipedia.org/wiki/Comparaison_entre_le_système_d’éducation_québécois_et_d’autres_systèmes_éducatifs
  13. http://www.maudits-pancakes.com/le-systeme-scolaire-quebecois/
  14. https://www.studyrama.com/international/etudier-a-l-etranger/etudier-au-quebec/enseignement-superieur-en-france-et-au-canada-les-6-differences-notables
  15. https://www.ledevoir.com/opinion/idees/564756/le-systeme-d-education-du-quebec-analyses-simplistes-et-conclusions-abusives
  16. https://www.ledevoir.com/societe/education/563750/le-quebec-possede-le-systeme-scolaire-le-plus-inequitable-au-pays
  17. https://cirano.qc.ca/files/publications/2001RP-09.pdf