Des investissements essentiels pour la France
Pour rester compétitive dans un monde de plus en plus numérique, la France doit intensifier ses investissements en recherche et développement et se concentrer sur l’innovation technologique, comme le souligne le Conseil national de la productivité (CNP) dans son dernier rapport. Ce n’est pas qu’une question technologique, mais aussi stratégique. Les infrastructures et les technologies de l’information et de la communication (TIC) jouent un rôle crucial. Pourtant, malgré l’urgence de cette transition, la France accuse un certain retard par rapport à ses concurrents mondiaux, en particulier les États-Unis et la Chine, qui investissent massivement dans l’intelligence artificielle (IA).
Digitalisation et productivité : une équation complexe
Il semble paradoxal que, malgré la prolifération des nouvelles technologies, l’effet sur la productivité ne soit pas aussi marquant qu’attendu. Ce paradoxe de Solow, qui affirme que la présence d’ordinateurs n’est pas visible dans les statistiques de productivité, demeure un défi pour les économistes depuis les années 1980. En effet, bien que l’on observe une diffusion accrue des TIC, elle ne se traduit pas toujours par une hausse de la productivité. L’Europe, et en particulier la France, n’a pas su capitaliser autant que les États-Unis sur ces technologies. À cela s’ajoute l’écart persistant en matière d’investissements, qui se traduit par un déficit de productivité dans certains secteurs.
L’urgence d’investir dans l’IA
L’Europe et la France doivent redoubler d’efforts pour tirer parti de l’IA. L’ancien président de la Commission européenne, Mario Draghi, souligne que l’Europe est à la traîne dans cette révolution numérique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que les États-Unis ont investi plus de 335 milliards de dollars dans l’IA entre 2013 et 2023, la France n’a engagé que 8 milliards. La question est donc de savoir comment rattraper ce retard et permettre aux entreprises françaises de prospérer dans ce nouveau paradigme technologique.
Éducation : clé de la compétitivité
Au-delà de l’investissement technologique, l’éducation constitue un pilier fondamental pour stimuler la compétitivité française. Une enquête de l’OCDE montre que si les élèves français atteignaient le niveau moyen des meilleurs pays de l’OCDE dans le test PISA, la productivité nationale pourrait augmenter de 2,7 %. En élevant le niveau éducatif et en favorisant la mixité sociale, non seulement les compétences intellectuelles des élèves s’amélioreraient, mais aussi leurs aptitudes socio-comportementales, cruciales pour le travail d’équipe et l’innovation.
Le rôle de Stewdy dans cette transformation
C’est dans ce contexte que des plateformes comme Stewdy entrent en jeu, redéfinissant le soutien scolaire en France. Proposant un apprentissage interactif et personnalisé grâce à l’IA, Stewdy transforme la manière dont les élèves approchent le savoir. En intégrant les technologies avancées avec des méthodes pédagogiques éprouvées, Stewdy offre une approche d’« intelligence augmentée » qui va bien au-delà de l’apprentissage classique. Par exemple, sa fonctionnalité de « réflexion guidée » encourage la réflexion critique, stimulant ainsi un engagement plus profond et personnel chez l’élève.
Un avenir façonné par l’innovation
En définitive, pour que la France renforce sa compétitivité, elle doit non seulement adopter les technologies actuelles mais aussi réinventer son approche éducative. Cela requiert un engagement collectif mené par le gouvernement, les entreprises et les éducateurs pour faciliter cette transition. La question n’est pas simplement de savoir si nous pouvons être compétitifs, mais comment nous choisissons de l’être. Avec plus d’investissement et d’innovation, la France est bien placée pour exceller – et c’est maintenant qu’il faut agir.