Éducation nationale : scandale de l’abandon des enfants malentendants dans le Calvados
Dans le bucolique département du Calvados, quelque chose d’inattendu fait grincer les rouages bien huilés du système éducatif français. Loin du tintement paisible du cidre versé dans des verres, des familles se sont fait entendre—sans mauvais jeu de mots—pour dénoncer ce qu’elles décrivent comme une ignorance criante. Nous parlons ici des enfants déficients auditifs, qui, malgré un droit inaliénable à l’éducation, semblent être relayés au fond de la classe. Misère, ce n’est pas de la tarte!
Un panorama déconcertant
Imaginez un instant : vous êtes un enfant qui peine à entendre, et pire encore, à comprendre ses enseignants parce que l’aide qui doit normalement encadrer vos besoins n’est pas au rendez-vous. C’est précisément le scénario cauchemardesque que vivent certains élèves du Calvados. Ces enfants auraient autant de chances d’apprendre à jouer de la cornemuse qu’à suivre le programme scolaire régulier sans aide adéquate!
Les parents, désemparés, ont donné la voix…c’est le cas de le dire. Ils se sont réunis pour former un front commun, blâmant l’Éducation nationale de ne pas tenir ses promesses, ni celles inscrites dans la Constitution française, ni celles de l’école pour tous.
Quand les mots restent coincés en sourdine
Le problème provient principalement d’un manque criant d’Assistants de Vie Scolaire (AVS) qualifiés pour les élèves sourds ou malentendants. Dans plusieurs établissements, ces AVS font autant défaut qu’un rayon de soleil en décembre en Normandie. Les enfants sont donc laissés pour compte dans un système qui ne les reconnaît pas, et les parents doivent se débrouiller seuls, jonglant entre l’élaboration de plans éducatifs adaptés et la recherche éperdue de professionnels compétents.
Ce n’est pas nouveau, direz-vous, que l’Éducation nationale ait parfois du mal à joindre les deux bouts. Toutefois, ici, on ne parle pas de pénuries de riz à la cantine. Il s’agit de l’égalité des chances, du droit de chaque enfant à participer pleinement à la vie scolaire.
Quand la bureaucratie joue des cymbales
Les institutions françaises, dans toute leur splendeur administrative, ne manquent pas de faire traîner certaines décisions sur le kilim couleur labyrinthe des procédures. Voici qui brise un peu plus les maigres espoirs des familles concernées. « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », disait Charles Pasqua, et dans ce cas, c’est cette croyance qui tombe à plat. La lenteur administrative, presque chevaleresque, semble alors faire fi du sentiment d’urgence exprimé par les familles.
Des initiatives pas vraiment à la hauteur
Des solutions existent ou du moins, sont mentionnées ici et là. On parle vaguement d’une augmentation des places en section spécialisée ou de la mobilisation de ressources supplémentaires. Bien que prometteur sur le papier, il s’agit d’un énième exemple de micro-mesures qui arrivent comme du sable dans une huître. La réalité, c’est que les enfants continuent d’être scolarisés dans un système qui ne suit pas leurs besoins spécifiques.
Pour beaucoup, c’est comme si l’on demandait à une escargot de mener le marathon du Mont-Saint-Michel. Certes, il finira sans doute par y arriver… mais à quelle heure!
Espoir de pallier un déficit éducatif
Ironiquement, dans des pays qui, paradoxalement, ne garantissent pas un système de santé public universel comme les États-Unis, les enfants malentendants reçoivent souvent plus de soutien grâce aux associations privées. Peut-être devrions-nous prendre une leçon de solidarité et de pragmatisme auprès d’eux?
Pour ces familles françaises laissées à leur propre sort, la course contre la montre continue. Elles expriment le souhait que la situation évolue, prêtes à envisager la question sous tous les angles. Car, soyons sérieux, devoir se battre pour des droits fondamentaux, c’est un cauchemar à rendre les nuits aussi agitées qu’un concert de rock.
En fin de compte, nous devons nous poser la question : qu’est-ce qu’une société soucieuse de ses citoyens, si ceux-ci ne peuvent pas tous bénéficier des mêmes chances dès le plus jeune âge?
Dans ce contexte, l’histoire de ces enfants du Calvados devrait nous interpeller, nous éveiller, nous pousser à réagir. Non pas parce qu’il y a une solution magique ou que l’on soit convaincu de résoudre tous les problèmes d’un coup de baguette, mais parce qu’il est grand temps de faire du bruit pour ceux qui ne peuvent pas en faire suffisamment.
Alors là, chers lecteurs, que l’on se le dise, c’est notre responsabilité de se mobiliser pour que tous les enfants, quelles que soient leurs déficiences, puissent compter sur un système éducatif digne de ce nom. Les droits de chacun ne devraient jamais être mis en sourdine.
Et après ?
Quand retentira enfin la sonnerie d’un changement tangible et efficace, nos chers écoliers du Calvados et d’ailleurs, ces futurs Roger Karoutchi et Daniel Pennac, pourront respirer, sereins et apaisés. En attendant, cette situation rappelle cruellement l’importance de ces « petits riens » qui pourtant signifient tant. N’oublions pas : devant l’école de la République, nous avons tous une paire d’oreilles!
