L’inclusion scolaire est au cœur des priorités de l’Éducation nationale en France. Elle vise à offrir à chaque élève, y compris ceux en situation de handicap, un parcours éducatif adapté dans les établissements scolaires. À la rentrée 2023, plus de 436 000 élèves en situation de handicap ont été accueillis, représentant 3,6% de la population scolaire1.
Pour soutenir cette démarche inclusive, l’Éducation nationale a mis en place diverses mesures. Plus de 132 000 accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) sont mobilisés pour faciliter leur scolarisation1. De plus, 6 500 postes supplémentaires d’AESH ont été créés, renforçant ainsi le dispositif d’accompagnement1.
L’acte II de l’École inclusive, présenté lors de la Conférence nationale du handicap en avril 2023, comprend 12 mesures pour améliorer les conditions de scolarisation2. Ces initiatives visent à renforcer le suivi des élèves, l’accueil des familles et l’articulation entre l’école et le secteur médico-social.
Le livret de parcours inclusif (LPI) est un outil clé pour plus de 164 000 élèves à la rentrée 20231. Il permet de suivre et d’adapter le parcours scolaire de chaque élève en situation de handicap. La collaboration entre les professionnels de l’éducation, les élèves et leurs familles est essentielle pour favoriser une inclusion scolaire réussie2.
Points clés à retenir
- Plus de 436 000 élèves en situation de handicap scolarisés
- 132 000 accompagnants d’élèves en situation de handicap
- 12 mesures de l’acte II de l’École inclusive
- 164 000 livrets de parcours inclusif distribués
- Collaboration renforcée entre l’école et le secteur médico-social
- Formation professionnelle accrue pour les équipes éducatives
- Aménagement des espaces scolaires pour l’inclusion
L’évolution de l’inclusion scolaire en France
L’inclusion scolaire en France a connu une progression significative au fil des années. Cette évolution reflète un changement profond dans la perception et l’approche de l’éducation pour tous les élèves, y compris ceux en situation de handicap.
La loi pour la refondation de l’École de la République
La loi pour la refondation de l’École de la République, adoptée en 2013, marque un tournant décisif dans l’histoire de l’inclusion scolaire. Elle introduit pour la première fois le terme « école inclusive » dans le système éducatif français3. Cette loi s’inscrit dans la continuité des efforts précédents, notamment la loi de 2005 qui avait déjà apporté des avancées significatives en matière de politique sociale globale pour les personnes handicapées3.
L’évolution vers une école inclusive s’est faite progressivement. En 1975, la loi d’orientation a marqué le début d’une politique en faveur des personnes handicapées en France4. Puis, en 1982 et 1983, les premières circulaires sur l’intégration scolaire ont introduit le « Projet Éducatif Personnalisé », ancêtre du PPS actuel4.
Les chiffres clés de l’inclusion scolaire
Les chiffres de l’inclusion scolaire témoignent des progrès réalisés :
- Le nombre de Services d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) est passé de 8 000 à plus de 43 000 entre 1991 et 20105.
- En 1991, les Classes d’Intégration Scolaire (CLIS) ont été créées, remplaçant progressivement les classes de perfectionnement existantes depuis 19095.
L’acte II de l’École inclusive
L’acte II de l’École inclusive, lancé récemment, vise à renforcer les efforts d’inclusion. Il s’appuie sur les avancées précédentes, comme la loi du 11 avril 2005 qui a mis l’accent sur l’égalité des droits et des chances, en considérant l’environnement et la situation de handicap de manière plus globale4.
Cette nouvelle phase de l’inclusion scolaire s’inscrit dans la lignée de la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU de 2006, qui engage explicitement les États signataires à faire respecter le « droit à l’éducation sans discrimination »3. L’objectif est de créer un système éducatif plus équitable et adapté aux besoins de chaque élève, favorisant ainsi une culture de non-discrimination et de pleine participation.
| Année | Événement clé |
|---|---|
| 1975 | Loi d’orientation pour les personnes handicapées |
| 1982-1983 | Introduction du Projet Éducatif Personnalisé |
| 2005 | Loi sur l’égalité des droits et des chances |
| 2013 | Loi pour la refondation de l’École de la République |
Les principes fondamentaux de l’inclusion scolaire
L’inclusion scolaire repose sur des principes essentiels visant à créer une école pour tous. Ces principes mettent l’accent sur la valorisation de la diversité et l’acceptation des différences. L’accessibilité est au cœur de cette approche, garantissant que chaque élève puisse participer pleinement à la vie scolaire.
Les principes inclusion scolaire s’appuient sur des recommandations européennes. En 2011, l’Agence européenne pour le développement de l’éducation des personnes ayant des besoins particuliers a publié des directives pour favoriser l’éducation inclusive et améliorer la qualité de l’apprentissage6. Ces recommandations visent à créer un environnement éducatif où la diversité acceptée est la norme.
L’égalité des chances et la non-discrimination sont des aspects cruciaux pour éviter l’exclusion sociale et la marginalisation des élèves6. Ces principes impliquent une pédagogie adaptative qui prend en compte les besoins individuels de chaque élève, quelle que soit sa situation.
L’inclusion scolaire, c’est offrir à chaque élève la possibilité de s’épanouir et de réussir dans un environnement bienveillant et adapté.
L’évolution de l’inclusion scolaire a été progressive. Dans les années 1980, l’intégration des élèves en situation de handicap était considérée comme la tendance dominante au Canada. Les années 1990 ont vu l’émergence de la pédagogie inclusive7. Cette évolution souligne l’importance d’une approche globale de l’accessibilité dans l’éducation.
Voici un aperçu des principes fondamentaux de l’inclusion scolaire :
| Principe | Description |
|---|---|
| Valorisation de la diversité | Reconnaître et célébrer les différences individuelles |
| Accessibilité universelle | Garantir l’accès à l’éducation pour tous les élèves |
| Pédagogie adaptative | Ajuster les méthodes d’enseignement aux besoins de chaque élève |
| Environnement inclusif | Créer des espaces scolaires accueillants pour tous |
L’application de ces principes vise à construire une école pour tous, où chaque élève trouve sa place et peut développer son plein potentiel. L’éducation accessible devient ainsi une réalité concrète, favorisant l’épanouissement de tous les élèves dans un cadre scolaire bienveillant et adapté.
Le projet personnalisé de scolarisation (PPS)
Le projet personnalisé de scolarisation (PPS) est un outil clé pour l’inclusion des élèves en situation de handicap. Il concerne les enfants et jeunes de 3 à 20 ans, définissant leur parcours éducatif8.
L’élaboration du PPS
Le PPS est créé par une équipe pluridisciplinaire de la MDPH, avec la famille et l’école. Le GEVA-Sco, un outil d’évaluation, guide sa construction en regroupant les besoins d’accompagnement et de matériel adapté8. Pour le premier PPS, on utilise le GEVA-Sco première demande, qui servira aussi lors des suivis annuels.
Le rôle de la MDPH dans le processus
La MDPH coordonne l’élaboration du PPS. Elle évalue les besoins de l’élève et propose des solutions adaptées. Si nécessaire, une dispense d’enseignement peut être demandée quand l’adaptation n’est pas possible8.
Le suivi et l’évaluation du PPS
L’évaluation PPS se fait au moins une fois par an. Le GEVA-Sco-réexamen mesure les progrès et identifie les difficultés persistantes8. L’équipe de suivi de la scolarisation propose des ajustements ou des changements d’orientation, notamment lors des paliers d’orientation importants.
| Étape | Outil | Objectif |
|---|---|---|
| Élaboration initiale | GEVA-Sco première demande | Construire le premier PPS |
| Suivi annuel | GEVA-Sco première demande | Évaluer la mise en œuvre du PPS |
| Réexamen | GEVA-Sco-réexamen | Évaluer les progrès et ajuster le PPS |
Le PPS assure une scolarité adaptée aux besoins spécifiques de chaque élève en situation de handicap, favorisant ainsi leur inclusion et leur réussite scolaire.
L’accompagnement des élèves en situation de handicap
L’accompagnement élèves handicap est un pilier essentiel de l’inclusion scolaire en France. Les Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH) jouent un rôle crucial dans ce processus. Ils offrent leur soutien aux élèves dont l’aide a été jugée nécessaire par la commission départementale des droits et de l’autonomie9.
Les AESH interviennent de la maternelle au lycée, accompagnant des élèves avec divers handicaps. Leur aide peut être individualisée, partagée ou collective, selon les besoins spécifiques de chaque élève109.
L’aide humaine fournie par les AESH ne se limite pas à la salle de classe. Ils assistent les élèves dans leurs activités d’apprentissage, leurs tâches quotidiennes et leurs interactions sociales9. Leur rôle comprend des interventions en classe, la facilitation de la communication et la participation à la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation (PPS)10.
Les adaptations pédagogiques font partie intégrante de cet accompagnement. Les AESH reçoivent 60 heures de formation d’adaptation à l’emploi pour mieux répondre aux besoins des élèves10. Cette formation les prépare à fournir un soutien adapté et efficace.
En complément des AESH, les équipes pluridisciplinaires du service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) offrent un accompagnement spécialisé. Ces équipes, composées d’enseignants, d’éducateurs spécialisés et de professionnels de santé, interviennent dans les différents lieux de vie des enfants, assurant un suivi personnalisé9.
Grâce à ces dispositifs d’aide humaine et d’adaptations pédagogiques, l’école française s’efforce de créer un environnement inclusif où chaque élève peut développer son potentiel, quelles que soient ses différences.
La formation des enseignants aux pratiques inclusives
La formation des enseignants est cruciale pour favoriser l’inclusion scolaire des élèves présentant une déficience intellectuelle légère, notamment en France où le nombre d’enfants à besoins spécifiques en milieu ordinaire augmente11. Cette formation vise à équiper les enseignants pour mieux comprendre et répondre aux besoins particuliers de ces élèves.
Les modules de formation spécifiques
Le certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI) est désormais commun aux enseignants du premier et du second degré12. Cette formation comprend des modules communs, d’approfondissement et de professionnalisation, ouverts aux enseignants titulaires et contractuels12. Elle aborde les caractéristiques cognitives et affectives des élèves en situation de handicap, comme la lenteur d’apprentissage et le manque d’estime de soi11.
L’importance de la formation continue
La formation continue est essentielle pour maintenir et améliorer les compétences des enseignants en matière d’inclusion. Elle met l’accent sur l’adaptation de l’enseignement, plus importante que l’aménagement physique de la classe pour l’inclusion des élèves présentant une déficience intellectuelle légère11. Les enseignants apprennent à renforcer les compétences métacognitives des élèves, à favoriser le transfert des savoirs et à stimuler leur motivation.
Les partenariats avec des structures spécialisées
Des partenariats avec des structures spécialisées enrichissent la formation des enseignants. Ces collaborations apportent une expertise pratique et des connaissances spécifiques sur la gestion quotidienne de la classe inclusive. L’objectif est d’impacter positivement les attitudes des élèves inclus envers l’apprentissage et de développer des stratégies d’enseignement adaptées11.
L’aménagement des espaces scolaires pour l’inclusion
L’aménagement des espaces scolaires joue un rôle crucial dans l’inclusion des élèves à besoins éducatifs particuliers. L’école inclusive vise à améliorer l’identification de ces élèves et à renforcer leur accompagnement13.
La mise en place de classes flexibles est une solution efficace pour répondre aux besoins spécifiques des élèves. Ces espaces proposent différents types d’assises adaptées comme des tabourets spécifiques, des coussins d’assise, des ballons ergonomiques ou encore des chaises à bascule13.
L’accessibilité est un aspect essentiel de l’aménagement des espaces scolaires inclusifs. Elle permet à tous les élèves de se déplacer aisément et d’utiliser les ressources scolaires sans entrave. Des équipements spécialisés comme des protections auditives sont également mis à disposition pour faciliter l’inclusion.
La création de coins calmes est primordiale dans une classe flexible. Ces espaces, équipés de tapis, coussins ou tipis, offrent aux élèves un endroit pour se ressourcer. Des produits multisensoriels tels que des disques tactiles, des balles de massage ou des rouleaux sensoriels sont recommandés pour les enfants en situation de handicap13.
| Élément d’aménagement | Objectif | Exemples |
|---|---|---|
| Classe flexible | Adaptation aux besoins individuels | Ballons d’assise, tabourets ergonomiques |
| Coin calme | Ressourcement et apaisement | Tapis, coussins, tipi |
| Équipement multisensoriel | Stimulation sensorielle | Disques tactiles, balles de massage |
| Accessibilité | Facilitation des déplacements | Rampes, signalétique adaptée |
Ces aménagements favorisent la concentration, le bien-être et l’apprentissage de tous les élèves. Ils contribuent à créer un environnement scolaire inclusif où chaque enfant peut s’épanouir et développer son potentiel.
Le rôle des AESH dans l’inclusion scolaire
Les AESH jouent un rôle crucial dans l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Ces accompagnants apportent un soutien essentiel aux enfants ayant des besoins spécifiques, facilitant leur intégration et leur apprentissage.
Les missions des AESH
Les missions AESH sont variées et adaptées aux besoins de chaque élève. Ils interviennent dans l’aide aux actes quotidiens, l’accès aux activités d’apprentissage et le développement des compétences sociales14. Leur rôle s’étend aussi aux sorties scolaires, stages et activités périscolaires14.
Les AESH peuvent être affectés à différents types d’accompagnements : individuel (AESH-i), mutualisé (AESH-m) ou collectif (AESH-co)14. Cette flexibilité permet de répondre efficacement aux divers besoins des élèves en situation de handicap.
La valorisation du métier d’AESH
La valorisation AESH est une priorité pour l’Éducation nationale. Des mesures concrètes ont été mises en place pour améliorer leurs conditions de travail et leur rémunération. Les AESH bénéficient d’une formation initiale de 60 heures et ont accès à des formations continues15.
La revalorisation salariale des AESH témoigne de la reconnaissance de leur rôle essentiel dans l’inclusion scolaire.
Une augmentation significative de la rémunération a été accordée aux 130 000 AESH, allant de 11% à 14% en moyenne15. De plus, une indemnité de fonctions et une majoration pour les AESH référents ont été instaurées15.
La coordination entre AESH et équipe pédagogique
La coordination entre les AESH et l’équipe pédagogique est primordiale pour favoriser l’inclusion scolaire. Les AESH sont désormais mieux intégrés dans le processus d’inclusion, tant au niveau académique qu’au sein des équipes enseignantes14.
Pour renforcer cette coordination, des AESH référents peuvent être nommés dans chaque DSDEN. Ils apportent leur soutien aux nouveaux AESH et à ceux rencontrant des difficultés14. Le PIAL, introduit en 2019, contribue également à une meilleure gestion des besoins d’accompagnement sur un territoire donné14.
| Type d’accompagnement | Description |
|---|---|
| AESH-i | Accompagnement individuel |
| AESH-m | Accompagnement mutualisé |
| AESH-co | Accompagnement collectif |
Cette approche coordonnée permet d’optimiser l’accompagnement des élèves en situation de handicap, renforçant ainsi l’efficacité du système d’inclusion scolaire.
La collaboration entre l’école et les familles
La collaboration école-familles est un élément clé pour favoriser l’inclusion scolaire des élèves. Ce partenariat inclusif vise à créer un environnement propice à l’épanouissement de chaque enfant, notamment ceux ayant des besoins particuliers16.
L’entretien d’accueil joue un rôle crucial dans ce processus. Dès la rentrée, les écoles organisent ces rencontres pour échanger sur les modalités de scolarisation et les adaptations nécessaires. Ces échanges permettent de poser les bases d’un suivi personnalisé efficace17.
Pour renforcer ce partenariat, le ministère de l’Éducation nationale recommande la création d’espaces dédiés aux parents dans les établissements scolaires. Cette initiative favorise une communication régulière et constructive entre les enseignants et les familles17.
Les parents peuvent contribuer activement à cette collaboration en participant aux activités scolaires et en saisissant les opportunités de communication spontanée. Une attitude d’ouverture, de compréhension et de transparence est essentielle pour bâtir une relation de confiance18.
La collaboration école-famille aide à mieux définir les rôles et les attentes de chacun des milieux et assure une meilleure cohérence des interventions.
Ce partenariat inclusif a des effets bénéfiques sur la motivation, les résultats et les aspirations scolaires des enfants. Il est particulièrement important à l’âge préscolaire, entre 4 et 6 ans, où se posent les fondements de la scolarité18.
Pour faciliter cette collaboration école-familles, des cellules d’écoute départementales et la cellule Aide handicap école (numéro vert 0 805 805 110) sont à disposition des familles. Ces ressources offrent un soutien précieux pour répondre aux questions et favoriser un partenariat inclusif efficace.
Les outils et ressources pour favoriser l’inclusion scolaire
L’inclusion scolaire nécessite des outils adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des élèves. Voici un aperçu des ressources essentielles.
Le livret de parcours inclusif (LPI)
Le LPI est un outil numérique crucial pour le suivi personnalisé des élèves à besoins particuliers. Il permet de centraliser les informations et d’assurer une continuité dans l’accompagnement tout au long du parcours scolaire.
Les adaptations pédagogiques
Les adaptations pédagogiques sont variées et visent à faciliter l’apprentissage. Elles incluent des méthodes d’enseignement diversifiées, l’utilisation de matériel spécifique et l’aménagement de l’environnement de classe.
| Outil | Prix | Utilité |
|---|---|---|
| Busylegz | 59,90 € | Aide à la concentration |
| Time Timer Mod | 42,90 € | Gestion du temps |
| Bracelet à mordiller | 11,90 € | Réduction de l’anxiété |
Ces outils d’inclusion scolaire, comme le Busylegz à 59,90 € ou le Time Timer Mod à 42,90 €, favorisent l’autonomie et l’apprentissage des élèves à besoins spécifiques19.
Les technologies d’assistance
Les technologies d’assistance jouent un rôle croissant dans l’inclusion scolaire. En France, 480 000 élèves utilisent des tablettes, un chiffre en constante augmentation grâce aux Territoires numériques éducatifs20.
Le projet Clis’Tab, mené dans les académies de Créteil et Nancy, a démontré les bénéfices pédagogiques des tablettes dans les classes spécialisées. Les élèves de 6 à 10 ans ont progressé en compétences et en autonomie sur deux ans20.
Les robots émotionnels sont une autre innovation prometteuse. Un projet du Ministère de l’Éducation nationale en 2021 a révélé leur efficacité pour impliquer les élèves en absence longue durée20.
L’utilisation efficace des outils numériques pour l’inclusion scolaire nécessite une formation adéquate des enseignants et un soutien continu.
Pour optimiser l’usage de ces technologies d’assistance, il est crucial de former les enseignants et d’évaluer régulièrement leur impact sur l’inclusion scolaire20.
Conclusion
Le bilan de l’inclusion scolaire en France révèle des progrès significatifs. Depuis 2017, on constate une augmentation de 24% des élèves en situation de handicap dans les écoles ordinaires, atteignant 430 000 élèves. Le budget alloué à l’éducation inclusive a également augmenté de 66%, s’élevant à 3,5 milliards d’euros21.
Malgré ces avancées, des défis persistent. Les statistiques montrent que plus de 80% des élèves en ULIS présentent des difficultés importantes en calcul, lecture et outils langagiers21. Pour relever ces défis, l’école pour tous nécessite une approche globale. Cela implique l’adaptation et la diversification de l’enseignement, la collaboration entre l’équipe pédagogique et les parents, ainsi que l’ajout de ressources humaines spécialisées22.
Les perspectives d’inclusion scolaire s’appuient sur la formation continue des enseignants et la mise en place de programmes de soutien. Ces initiatives visent à favoriser l’échange d’expertise et la résolution de problèmes22. L’engagement renouvelé du gouvernement envers l’éducation inclusive laisse espérer de nouvelles améliorations pour construire une école véritablement accueillante pour tous les élèves, quelles que soient leurs particularités.
FAQ
Qu’est-ce que l’inclusion scolaire ?
Combien d’élèves en situation de handicap sont scolarisés en France ?
Quelles sont les principales mesures de l’acte II de l’École inclusive ?
Qu’est-ce que le projet personnalisé de scolarisation (PPS) ?
Quel est le rôle des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ?
Pourquoi la formation des enseignants aux pratiques inclusives est-elle importante ?
Comment les espaces scolaires sont-ils aménagés pour favoriser l’inclusion ?
Comment s’effectue la collaboration entre l’école et les familles dans le cadre de l’inclusion scolaire ?
Quels sont les outils et ressources pour favoriser l’inclusion scolaire ?
Liens sources
- https://www.education.gouv.fr/la-scolarisation-des-eleves-en-situation-de-handicap-1022
- https://stewdy.com/equite-diversite/comment-favoriser-linclusion-des-lyceens-et-collegiens-dans-leducation/
- http://ash.dsden80.ac-amiens.fr/IMG/pdf/edubref-fevrier-2019.pdf
- http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page302.htm
- https://eduveille.hypotheses.org/15145
- https://www.european-agency.org/sites/default/files/key-principles-for-promoting-quality-in-inclusive-education-recommendations-for-practice_keyprinciples-rec-FR.pdf
- https://www.erudit.org/fr/revues/ef/2002-v30-n2-ef06208/1079534ar.pdf
- https://www.onisep.fr/inclusion-et-handicap/les-parcours-de-scolarite/les-projets-de-scolarisation-du-college-jusqu-au-superieur/pps-le-projet-personnalise-de-scolarisation-pour-les-eleves-en-situation-de-handicap
- https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/scolarite/quels-sont-les-accompagnements-notifies-par-la-mdph
- https://www.onisep.fr/inclusion-et-handicap/qui-peut-vous-aider/les-aesh-accompagnants-des-eleves-en-situation-de-handicap
- https://journals.openedition.org/rechercheformation/2071
- https://www.education.gouv.fr/bo/17/Hebdo7/MENE1704063D.htm
- https://www.manutan-collectivites.fr/amenagement-des-espaces-educatifs/inclusion-scolaire.html
- https://www.autonome-solidarite.fr/articles/quelles-sont-les-missions-et-les-activites-des-aesh/
- https://www.education.gouv.fr/les-accompagnants-des-eleves-en-situation-de-handicap-aesh-12188
- https://www.erudit.org/fr/revues/rse/2006-v32-n3-rse1733/016275ar.pdf
- https://anae-publication.com/la-revue/anae-n-143-construire-la-collaboration-ecole-famille-dans-le-contexte-de-troubles-des-apprentissages/
- https://educofamille.com/collaboration-ecole-famille/
- https://www.hoptoys.fr/des-outils-pour-une-classe-inclusive-c-3407.html
- https://www.reseau-canope.fr/agence-des-usages/numerique-educatif-un-levier-pour-linclusion-scolaire.html
- https://tnova.fr/societe/education/les-dilemmes-de-lecole-inclusive/
- https://rire.ctreq.qc.ca/de-lintegration-a-linclusion-scolaire-des-eleves-en-difficulte-dadaptation-et-dapprentissage/
