En 1897, Edmond Rostand présente au monde une pièce qui marquera à jamais l’histoire du théâtre français. Créée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, cette œuvre incarne un mélange unique de poésie, de bravoure et d’émotion. Le personnage principal, inspiré de Savinien Cyrano, est devenu un symbole de panache et de complexité humaine.
À travers des dialogues percutants et des scènes mémorables, Rostand explore des thèmes universels comme l’amour, la liberté et l’idéalisme. La célèbre tirade du nez, par exemple, reste gravée dans les mémoires comme un moment d’humour et de profondeur. Cette pièce ne se contente pas de divertir ; elle invite à réfléchir sur la condition humaine.
Prêt à plonger dans les secrets de cette œuvre intemporelle ? Découvrez comment Rostand a su capturer l’essence de son époque tout en créant une histoire qui résonne encore aujourd’hui. Pour en savoir plus sur les registres littéraires, consultez notre guide sur le registre pathétique.
Points clés à retenir
- La pièce a été créée en 1897 et a connu un succès immédiat.
- Edmond Rostand a marié poésie et panache dans un personnage emblématique.
- Cyrano incarne à la fois le génie littéraire et l’idéalisme romantique.
- La tirade du nez est un moment marquant de l’œuvre.
- Les thèmes de l’amour et de la liberté sont au cœur de l’intrigue.
Genèse et Contexte Historique de l’Œuvre
À la fin du XIXe siècle, une œuvre théâtrale révolutionnaire voit le jour. En 1897, la France traverse une période marquée par des tensions politiques et sociales. La défaite de 1870 et l’affaire Dreyfus créent un climat de morosité et de division. Ce contexte difficile devient un terreau fertile pour une pièce qui redonne espoir et panache.
Les origines et le tumulte politique de 1897
L’année 1897 est un tournant pour le théâtre français. Edmond Rostand, alors jeune dramaturge, s’inspire de ce climat pour écrire une pièce qui rompt avec le réalisme ambiant. Le public, las des scandales et des querelles politiques, cherche un souffle nouveau. C’est dans ce contexte que la première représentation de la pièce est accueillie avec enthousiasme.
Les influences littéraires et artistiques de l’époque
Rostand puise dans les traditions du théâtre classique tout en innovant. Il s’éloigne du réalisme naissant pour revenir à une forme plus poétique et héroïque. Les influences de Corneille et Molière se font sentir, mais Rostand y ajoute une touche personnelle. Le nom de la pièce, inspiré d’un personnage historique, devient rapidement synonyme de panache et d’audace.
Le Théâtre de la Porte-Saint-Martin, lieu de la première représentation, joue un rôle clé. Avec ses 1 800 places, il accueille un public varié, avide de nouveauté. La pièce, conçue comme une comédie héroïque, marque une rupture avec les productions de l’époque. Pour en savoir plus sur les registres théâtraux, consultez notre guide sur le registre burlesque.
Événement | Impact sur la pièce |
---|---|
Défaite de 1870 | Crée un besoin de renouveau culturel |
Affaire Dreyfus | Inspire des thèmes de justice et d’idéalisme |
Frénésie des pièces de boulevard | Pousse Rostand à innover |
En résumé, la genèse de cette œuvre est étroitement liée à son époque. Rostand réussit à capturer l’esprit du siècle tout en créant une pièce intemporelle. Son succès immédiat témoigne de l’adéquation entre l’œuvre et les attentes du public.
Exploration des Personnages Emblématiques
Les personnages de cette pièce sont des icônes littéraires, chacun portant une charge symbolique unique. Leur complexité et leurs relations tissent une intrigue riche en émotions et en réflexions. Plongeons dans l’analyse de ces figures mémorables.
Le panache de Cyrano et sa complexité
Cyrano, avec son nez proéminent, est bien plus qu’un simple personnage. Ce trait physique devient un symbole de son identité, marquant à la fois sa vulnérabilité et sa fierté. « C’est un roc, un pic, un cap, que dis-je, un cap ? C’est une péninsule ! » Cette tirade célèbre illustre son humour et sa capacité à transformer une faiblesse en force.
Derrière ce héros se cache une âme sensible, partagée entre l’amour et l’orgueil. Sa relation avec Roxane révèle une profondeur émotionnelle rare, faisant de lui une figure tragique et universelle.
Roxane, Christian et le comte de Guiche : triangulation du destin
Roxane, la femme aimée, incarne la beauté et l’idéalisme. Son amour pour Christian, jeune et beau, mais peu éloquent, crée une tension dramatique. Le comte de Guiche, quant à lui, représente l’autorité et la rivalité, ajoutant une dimension politique à l’intrigue.
Cette triangulation amoureuse explore des thèmes comme la jalousie, la loyauté et la quête de l’amour véritable. Chaque personnage joue un rôle clé dans cette danse complexe des sentiments.
Personnage | Rôle | Thème associé |
---|---|---|
Cyrano | Héros romantique | Identité et fierté |
Roxane | Objet d’amour | Idéalisme et beauté |
Christian | Rival | Jeunesse et innocence |
Comte de Guiche | Antagoniste | Pouvoir et rivalité |
Enfin, des figures comme le pâtissier Ragueneau apportent une touche d’humanité et de légèreté. Ces personnages secondaires enrichissent l’histoire, offrant des moments de répit dans un récit intense.
La dimension familiale, avec l’évocation de la sœur, ajoute une couche supplémentaire à cette exploration des liens humains. Ces éléments font de cette pièce une œuvre intemporelle, où chaque personnage résonne avec notre propre expérience.
Innovations Scéniques et Mise en Scène Originelle
La mise en scène originale de cette pièce a marqué l’histoire du théâtre par son audace et sa créativité. Edmond Rostand a apporté une touche personnelle à chaque détail, des décors aux costumes, en passant par les chorégraphies. Cette approche minutieuse a redéfini les standards de l’époque.
Les décors et costumes dessinés par Rostand
Rostand a lui-même conçu les décors, donnant vie à des lieux emblématiques comme l’hôtel de Bourgogne. Ces éléments visuels ont joué un rôle clé dans l’immersion du public. Les costumes, riches en détails, reflétaient la personnalité des personnages et l’esthétique du XVIIe siècle.
L’importance des didascalies et des combats chorégraphiés
Les didascalies, souvent négligées, ont été utilisées de manière inventive pour guider les acteurs et enrichir l’atmosphère. Les combats, quant à eux, étaient soigneusement chorégraphiés, ajoutant une dimension spectaculaire à la pièce. Ces choix ont marqué l’histoire théâtrale à plusieurs fois.
Élément | Contribution |
---|---|
Décors | Immersion visuelle et réalisme |
Costumes | Renforcement des caractères |
Didascalies | Guidage des acteurs et atmosphère |
Combats | Spectacle et dynamisme |
En somme, la mise en scène de cette pièce a été une véritable révolution. Rostand a su allier innovation et tradition, créant une expérience théâtrale inoubliable.
La Poésie et l’Art des Tirades
La poésie et les tirades sont au cœur de la renommée de cette pièce. Ces moments, où les mots prennent vie, captivent par leur rythme et leur profondeur. Chaque tirade est un spectacle à part entière, mêlant virtuosité linguistique et émotion intense.
La tirade du nez : un moment culte
La tirade du nez est sans doute l’un des passages les plus célèbres. Elle illustre parfaitement l’art du mot, où chaque vers est soigneusement choisi pour maximiser l’impact. « C’est un roc, un pic, un cap, que dis-je, un cap ? C’est une péninsule ! » Cette phrase, répétée avec panache, montre comment une faiblesse physique devient une force rhétorique.
Le rythme de cette tirade, basé sur l’alexandrin, renforce son pouvoir dramatique. Les rimes riches et les jeux de mots subtils ajoutent une dimension comique, tout en explorant des thèmes profonds comme l’identité et la fierté.
Le mélange entre comédie héroïque et drame
Cette pièce marie habilement la comédie héroïque et le drame. Les tirades, souvent drôles, cachent une profondeur émotionnelle qui touche le public. Ce mélange unique crée une tension narrative, où l’humour et la tragédie coexistent harmonieusement.
Par exemple, la tirade du nez, bien que comique, révèle la vulnérabilité du personnage. Ce contraste entre légèreté et gravité est une marque de fabrique de l’œuvre, montrant comment le drame peut naître de situations apparemment anodines.
Élément | Contribution |
---|---|
Rythme de l’alexandrin | Renforce l’impact poétique |
Jeux de mots | Ajoute une dimension comique |
Thèmes profonds | Explore l’identité et la fierté |
Mélange comédie/drame | Crée une tension narrative |
En somme, les tirades de cette pièce sont bien plus que de simples discours. Elles sont des moments de virtuosité poétique, où chaque mot est choisi avec soin pour émouvoir, divertir et réfléchir. C’est cette maîtrise du langage qui fait de cette œuvre un chef-d’œuvre intemporel.
L’Impact Culturel de cyrano de bergerac
Depuis sa création, cette œuvre a transcendé les frontières du théâtre pour s’imposer dans la culture populaire. Son influence s’étend bien au-delà des planches, touchant divers médias et générations. Que ce soit au cinéma, dans la littérature ou sur scène, elle continue d’inspirer artistes et spectateurs.
La critique littéraire et théâtrale a évolué au fil des décennies. Initialement saluée pour son panache et sa poésie, l’œuvre est aujourd’hui étudiée pour sa complexité et son universalité. Elle a su résister à l’épreuve du temps, devenant un classique incontournable.
La vie de cette pièce ne s’arrête pas à sa première représentation. Elle a été reprise dans de nombreuses productions théâtrales, attirant un public toujours aussi nombreux. Les visites de ces spectacles témoignent de son succès durable et de sa capacité à toucher toutes les générations.
- Adaptations au cinéma, dont la version de 1990 avec Gérard Depardieu.
- Études approfondies dans les universités et les écoles de théâtre.
- Reprises modernes qui réinterprètent l’œuvre pour un public contemporain.
Enfin, son importance dans l’héritage culturel est indéniable. Elle a marqué l’histoire des arts et continue d’inspirer de nouvelles créations. Pour en savoir plus sur les registres théâtraux, consultez notre guide sur le registre comique.
Les Grands Moments Scéniques et les Actes Majeurs
Les actes de cette pièce sont marqués par des moments intenses et des duels mémorables. Chaque scène est soigneusement construite pour captiver le public, mêlant action, émotion et poésie. Les duels à l’épée, les répliques cultes et les tensions dramatiques rythment l’intrigue, offrant une expérience théâtrale inoubliable.
Les exploits héroïques dans les différents actes
Les duels sont au cœur de l’action, symbolisant l’honneur et la bravoure. Dans un acte clé, le héros affronte ses adversaires avec une maîtrise impressionnante de l’épée. Ces combats, souvent chorégraphiés avec précision, mettent en lumière le rôle central du courage et de la loyauté.
Un autre moment marquant se déroule en décembre, où l’intervention de Carbon de Castel-Jaloux ajoute une dimension stratégique à l’intrigue. Ce personnage, avec son charisme et son leadership, influence le cours des événements, renforçant les thèmes de camaraderie et de sacrifice.
Les passages clés de l’action théâtrale
Les répliques cultes, comme celles prononcées lors des duels, résonnent encore aujourd’hui. Elles révèlent la profondeur des personnages et leurs motivations. Ces moments, souvent teintés d’humour et de gravité, illustrent la complexité des relations et des enjeux.
Les actes sont également marqués par des scènes symboliques, où l’épée devient un outil de justice et de rédemption. Ces passages, combinés à des dialogues percutants, renforcent l’impact émotionnel de la pièce.
Acte | Moment fort |
---|---|
Acte I | Le duel contre Valvert |
Acte II | L’intervention de Carbon de Castel-Jaloux |
Acte III | La déclaration d’amour sous le balcon |
Acte IV | Le combat contre les ennemis en décembre |
Acte V | La révélation finale et le sacrifice |
Du Théâtre à l’Adaptation Cinématographique
Passer de la scène au grand écran demande une transformation créative. L’adaptation d’une pièce en film est un exercice délicat, où chaque choix artistique doit respecter l’essence de l’œuvre tout en exploitant les possibilités du cinéma. En 1990, Jean-Paul Rappeneau relève ce défi avec brio, offrant une version qui capte l’esprit de la pièce tout en innovant.
Les choix de mise en scène au cinéma
Adapter une pièce en film de 137 minutes est un défi technique et narratif. Rappeneau a dû condenser l’intrigue tout en préservant les moments clés. Les décors, plus vastes que ceux du théâtre, permettent une immersion totale. Les costumes, fidèles à l’époque, renforcent l’authenticité visuelle.
Les dialogues, souvent modifiés pour le format cinématographique, conservent leur poésie. Les plans rapprochés et les mouvements de caméra ajoutent une dimension intime, absente sur scène. Ces choix montrent comment le cinéma peut enrichir une œuvre théâtrale.
Comparaison entre la pièce et l’adaptation de 1990
La version de 1990 apporte des modifications narratives pour mieux s’adapter au grand écran. Certaines scènes sont développées, tandis que d’autres sont condensées. Par exemple, les duels, spectaculaires au théâtre, gagnent en intensité grâce aux effets visuels.
Les personnages, redéfinis pour le cinéma, prennent une nouvelle profondeur. Le héros, incarné par Gérard Depardieu, est à la fois drôle et tragique. Roxane, interprétée par Anne Brochet, incarne une grâce touchante. Ces interprétations ont marqué les esprits.
Le rôle de la mère dans la transmission des valeurs de l’œuvre est également mis en avant. Elle symbolise l’héritage culturel et la continuité entre les générations. Cette dimension ajoute une couche émotionnelle à l’adaptation.
Le lien avec l’académie est indéniable. Le film a remporté 10 Césars, attestant de sa qualité artistique. Ces distinctions soulignent l’importance de cette adaptation dans l’histoire du cinéma français.
- Défis techniques : adapter une pièce en film de 137 minutes.
- Choix esthétiques : décors immersifs et costumes authentiques.
- Redéfinition des personnages : interprétations mémorables.
- Rôle de la mère : transmission des valeurs culturelles.
- Lien avec l’académie : 10 Césars pour la qualité artistique.
Les Techniques Littéraires et Rhétoriques Déployées
Edmond Rostand, en tant qu’auteur, a su marier avec brio les registres noble et populaire dans son œuvre. Ce mélange unique permet à la pièce de toucher un public varié, allant des érudits aux spectateurs ordinaires. Rostand utilise des techniques littéraires sophistiquées pour créer une expérience riche et immersive.
Mélange des registres : noble et populaire
L’un des traits distinctifs de Rostand est sa capacité à alterner entre un langage élevé et un langage plus familier. Par exemple, les alexandrins, souvent associés à la noblesse, côtoient des expressions populaires. Cette dualité reflète la complexité des personnages et des situations, rendant l’œuvre accessible tout en conservant sa profondeur.
Les didascalies, souvent négligées, jouent un rôle clé dans cette dynamique. Elles guident les acteurs tout en enrichissant l’atmosphère, ajoutant une dimension visuelle et émotionnelle. Rostand, en tant qu’auteur, montre une maîtrise exceptionnelle de ces éléments, créant un équilibre parfait entre le sérieux et le ludique.
Innovations rhétoriques et structure des vers
Les innovations rhétoriques de Rostand sont également remarquables. Il utilise des jeux de mots subtils et des rimes riches pour captiver l’audience. La structure des vers, basée sur l’alexandrin, renforce l’impact poétique tout en permettant une fluidité narrative.
Ces techniques ne se limitent pas à l’esthétique. Elles servent à explorer des thèmes profonds comme l’identité, l’amour et la fierté. Rostand, en tant qu’auteur, transforme chaque mot en un outil pour émouvoir et réfléchir, faisant de son œuvre un chef-d’œuvre intemporel.
Enfin, l’aspect pédagogique de ces techniques mérite d’être souligné. Elles invitent le lecteur à apprécier la virtuosité stylistique de Rostand, tout en offrant une porte d’entrée vers une compréhension plus approfondie de la littérature. L’auteur réussit ainsi à éduquer tout en divertissant, un exploit rare dans le monde du théâtre.
Réception Critique et Popularité à Travers les Époques
Dès sa première représentation, cette pièce a suscité des réactions variées, allant de l’admiration à la critique. En 1897, elle a divisé les spectateurs et les critiques, certains saluant son panache, d’autres dénonçant son excès de romantisme. Pourtant, au fil des années, elle s’est imposée comme une référence incontestée du théâtre français.
Les critiques de l’époque et les hommages
Lors de la première, le public a ovationné la pièce, notamment lors du dernier acte, où les applaudissements ont duré vingt minutes. Cependant, certains critiques ont été moins enthousiastes, jugeant les vers trop pompeux ou l’intrigue trop sentimentale. Francisque Sarcey, un critique influent, a toutefois salué l’œuvre comme un chef-d’œuvre reflétant « toutes les qualités qui distinguent notre race ».
Au fil des années, la pièce a été célébrée à travers des hommages variés. Par exemple, en 1983, elle a atteint sa 4000e représentation à Paris, un record pour une pièce de théâtre. Des adaptations cinématographiques, comme celle de 1990 avec Gérard Depardieu, ont également contribué à son héritage.
L’héritage dans le panorama théâtral moderne
Malgré les critiques initiales, cette œuvre a traversé les époques, inspirant des générations de spectateurs. Les thèmes de l’amour, de la mort et de l’idéalisme continuent de résonner avec le public contemporain. Chaque année, des mises en scène innovantes redécouvrent la pièce, prouvant son intemporalité.
Les événements célébrant son héritage sont nombreux. En 2013, par exemple, les Français ont cité Cyrano parmi leurs héros de fiction préférés, aux côtés de Jean Valjean et d’Artagnan. Cette reconnaissance témoigne de l’impact durable de l’œuvre sur la culture populaire.
- Première représentation en 1897 : un succès immédiat malgré des critiques mitigées.
- 4000e représentation en 1983 : un record historique.
- Adaptation cinématographique en 1990 : un hommage moderne à l’œuvre.
- Reconnaissance en 2013 : Cyrano parmi les héros préférés des Français.
En somme, cette pièce a su transcender les critiques pour devenir un pilier du théâtre mondial. Son héritage, marqué par des moments de mort symbolique et de triomphe artistique, continue d’inspirer et de captiver.
Les Décors, Musiques et Costumes : Un Univers Visuel Riche
L’univers visuel et musical de cette pièce est une véritable symphonie pour les sens. Les décors, les costumes et la musique jouent un rôle essentiel pour plonger le public dans l’histoire. Chaque élément est soigneusement pensé pour créer une immersion totale.
La scénographie et son évolution
Les décors, dessinés par Edmond Rostand lui-même, sont une œuvre d’art à part entière. Ils évoluent au fil des actes, reflétant les changements d’humeur et de tension. Par exemple, l’entrée en scène est souvent marquée par des décors imposants, symbolisant le début de l’action.
Au fil des années, la scénographie a connu des transformations. Les adaptations modernes intègrent des technologies innovantes, comme des projections et des effets lumineux, tout en respectant l’esprit original de l’œuvre.
La musique et l’ambiance : de la tirade au ballet
La musique accompagne chaque moment fort de la pièce. Des tirades poétiques aux scènes de ballet, elle renforce l’émotion et l’intensité. L’entrée des personnages est souvent soulignée par des mélodies distinctes, ajoutant une dimension symbolique à leur apparition.
Les costumes, quant à eux, sont conçus pour être vus de loin. Leurs couleurs vives et leurs silhouettes exagérées permettent une identification immédiate des personnages. Par exemple, Roxane porte souvent des tenues blanches, symbolisant sa pureté et son idéalisme.
Élément | Rôle | Évolution |
---|---|---|
Décors | Immersion visuelle | Du classique au moderne |
Costumes | Identification des personnages | Adaptation aux technologies |
Musique | Renforcement de l’émotion | Intégration de nouveaux styles |
Enfin, l’entrée en scène reste un moment clé. Elle introduit non seulement les personnages, mais aussi les thèmes et les enjeux de l’intrigue. Cette symbolique a traversé les époques, devenant un élément incontournable de la mise en scène.
L’Héritage du Film et Ses Distinctions
L’adaptation cinématographique de 1990 a marqué un tournant dans la perception de l’œuvre théâtrale. Dirigé par Jean-Paul Rappeneau, ce film a non seulement captivé un public plus large, mais a aussi redéfini l’héritage de la pièce. Avec des interprétations mémorables et une mise en scène soignée, il a su rester fidèle à l’esprit original tout en exploitant les possibilités du grand écran.
Les récompenses et l’impact du film de 1990
Le film a été salué par la critique et le public, remportant plusieurs distinctions prestigieuses. Parmi elles, 10 Césars, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. Ces récompenses ont renforcé l’image de l’œuvre, la plaçant au cœur de la culture cinématographique française.
En plus des Césars, le film a également été nominé aux Golden Globes, témoignant de son succès international. Ces distinctions ont permis à l’œuvre de toucher un public plus large, consolidant sa place dans l’histoire du cinéma.
La postérité de l’œuvre sur le grand écran
L’impact du film dépasse les simples récompenses. Il a permis à l’œuvre de s’imposer dans la culture populaire, bien au-delà des planches de théâtre. Chaque année, de nouvelles générations découvrent cette adaptation, prouvant son intemporalité.
Comparé à la représentation théâtrale, le film a offert une expérience différente, plus intime et visuelle. Les décors immersifs et les plans rapprochés ont ajouté une dimension émotionnelle, captivant les spectateurs d’une manière unique.
Pour approfondir votre compréhension de l’analyse cinématographique, consultez notre guide sur les activités médiatiques appliquées au cinéma.
En somme, l’adaptation de 1990 a marqué une année décisive dans l’héritage de l’œuvre. Elle a su transformer une pièce classique en un succès cinématographique, tout en respectant son essence. Cette postérité continue d’inspirer et de captiver, prouvant que l’art transcende les époques.
Palette d’Adaptations Théâtrales, Modernisations Régionales et Épilogue : Le Panache Éternel de Cyrano
Le panache intemporel de cette œuvre continue d’inspirer des mises en scène innovantes, allant des théâtres classiques aux lieux les plus inattendus. Des adaptations contemporaines, comme celle d’Emmanuel Daumas, montrent comment cette histoire peut se réinventer tout en restant fidèle à son essence.
Les mises en scène contemporaines
Les régions françaises ont vu naître des versions modernisées, adaptées aux réalités locales. Ces productions, souvent jouées dans des espaces insolites comme un couvent, ajoutent une dimension symbolique à l’histoire. Elles prouvent que l’œuvre transcende les époques et les lieux.
Épilogue : Le panache éternel de Cyrano
Dans un couvent, lors d’une retraite émotive, les adieux du héros prennent une résonance particulière. Ces moments rappellent la profondeur humaine de l’œuvre, qui continue de toucher les cœurs. Le panache de ce personnage, marqué par l’audace et la sensibilité, reste une source d’inspiration inépuisable.
Que ce soit dans un théâtre traditionnel ou un couvent, cette histoire résonne toujours. Elle nous rappelle que l’art, lorsqu’il est porté par l’émotion et l’authenticité, traverse les siècles sans perdre son éclat.
Liens sources
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