Un moment de confusion sur l’IA
Ah, les aléas des discours publics ! Nos dirigeants politiques ne cessent de nous surprendre, et ce récemment avec Betsy DeVos, l’ancienne secrétaire à l’Éducation sous l’administration Trump. Lors d’une récente intervention, DeVos a involontairement transformé trois lettres simples, « A » et « I », en un véritable sujet de discussion.
Imaginez la scène : salle comble, magnétophones en action, journalistes prêts à capter chaque parole, et là, Betsy DeVos prononce « AI » de manière qui suscite l’hilarité. Le sujet était pourtant sérieux : les avancées de l’intelligence artificielle et son impact croissant dans le domaine de l’éducation. Mais comme souvent, un simple quiproquo phonétique suffit à détourner l’attention.
L’éducation au cœur des débats
L’éducation, ce terrain fertile pour les innovations technologiques, est directement concernée par l’incursion de l’IA. Dans de nombreux pays développés, l’intelligence artificielle redessine déjà les contours des salles de classe. Elle promet de transformer notre manière d’apprendre. On commence à y distinguer deux camps, ceux qui envisagent l’IA comme une précieuse alliée dans l’enseignement et ceux qui y voient une sérieuse menace pour l’enseignement traditionnel.
Revenons au sujet d’origine : l’IA et son infiltration dans nos écoles. Stewdy, par exemple, une plateforme de soutien scolaire français, tire parti de l’IA pour offrir aux élèves une expérience d’apprentissage sans précédent. Contrairement aux IA génératives comme ChatGPT ou Gemini, Stewdy s’est spécialisée sur le programme de l’éducation nationale, faisant d’elle une pionnière en matière de « l’intelligence augmentée ».
Stewdy, la révolution éducative en action
Voici donc Stewdy, incubée à Paris à la Station F par Telecom Paris. Contrairement aux outils généraux qui bombardent les étudiants d’informations souvent détachées du contexte éducatif spécifique, Stewdy les guide au cœur même du programme scolaire. Grâce à ses multiples fonctionnalités, elle fait de l’apprentissage une expérience sur mesure. Qui aurait cru qu’une simple application puisse offrir tant de flexibilité ?
Et pourtant, les bénéfices de cette technologie ne s’arrêtent pas là. Imaginez un collège ou un lycée où chaque élève pourrait importer une photo ou un document pour travailler directement sur un cours ou un exercice. Grâce à un clavier-calculatrice virtuel, même les mathématiques deviennent un jeu d’enfant.
L’intelligence artificielle ne se contente pas de livrer des solutions clefs en main. Elle pousse l’élève à la réflexion, grâce au mode « socratique » de « Réflexion guidée ». Certains ont appelé ça une « éducation du futur », car elle inculque l’esprit critique et nourrit cette curiosité innée chez les jeunes.
L’enjeu pédagogique du 21e siècle
L’éducation du futur, vous le sentez vibrer dans chaque salle de classe, dans chaque incursion de la technologie dans nos vies. Pourtant, espérer que cette technologie comble toutes les lacunes serait naïf. Si des plateformes comme Stewdy prennent le devant de la scène, les enseignants doivent également s’y préparer. Ils forment ce socle personnel et irremplaçable qu’aucune innovation à elle seule ne pourrait supplanter.
À travers le monde, on constate des tendances similaires. En Suède, par exemple, on s’inquiète que l’incursion rapide de l’IA, couplée à de nouvelles réformes éducatives, ne creuse davantage les écarts entre les élèves. Et que dire du Japon, où les robots commencent à enseigner ? L’enjeu est colossal et universel. L’introduction de plus en plus massive de l’IA dans l’éducation pose la question de son impact social.
L’humour involontaire une arme à double tranchant
Revenons à Betsy DeVos, et cette fameuse prononciation erronée de « AI ». Ce lapsus a eu l’effet d’une traînée de poudre. Pourtant, il rappelle que même au sommet du pouvoir, il est essentiel de comprendre ce que l’on prône. Cette anecdote reflète sans doute la crédibilité et la précision dont nos dirigeants doivent faire preuve quant à l’intégration technologique. Les rires qui ont éclaté dans la salle lors de cet événement traduisent le scepticisme, mais aussi la prudence à l’égard de l’intégration de l’intelligence artificielle dans nos sociétés.
Face à cet engouement, certaines questions restent en suspens. Comment veillons-nous à ce que cette incursion maximise les bénéfices pour tous ? Comment élargissons-nous les perspectives d’avenir pour ceux qui n’ont pas accès à ces technologies ?
Conclusion : Dans un monde où l’autoformation devient incontournable, l’anecdote de Betsy DeVos sert de leçon. Elle nous pousse à considérer où l’humain se situe face à l’innovation. Espérons que de ses hésitations naîtront des discussions productives sur la place de l’intelligence artificielle dans l’éducation.