Les deepfakes, une nouvelle réalité troublante pour les lycéens
À l’ère numérique où les informations circulent à une vitesse fulgurante, les lycéens d’aujourd’hui sont confrontés à des technologies de plus en plus sophistiquées, parmi lesquelles les deepfakes occupent une place significative. Ces vidéos manipulées par l’intelligence artificielle, capables d’attribuer des propos ou des actions fictives à des personnalités publiques, posent des défis majeurs en matière de compréhension et de discernement. Mais comment les jeunes, ces habitués des réseaux sociaux, font-ils face à ce phénomène ?
Un aperçu des ateliers pour l’éducation aux médias
Au lycée La Hotoie d’Amiens, des ateliers d’éducation aux médias organisés par le Clemi (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information) visent à sensibiliser les élèves de Seconde à ce phénomène perturbateur. Loin de la radio et des journaux papier, ces jeunes tirent leurs informations de Google et des réseaux sociaux. C’est sur ces plateformes qu’ils risquent le plus de rencontrer des vidéos deepfakes. « L’idée n’est pas de diaboliser ces outils, mais d’enseigner comment séparer le vrai du faux, » explique Antoine Jacquet, un enseignant d’histoire-géographie.
Les challenges et réflexions des lycéens
Prenons Pernelle, une élève de Seconde, qui se souvient d’une vidéo dans laquelle Taylor Swift déclarait son soutien à Donald Trump — une affirmation créée de toutes pièces. Pernelle reconnaît la capacité bluffante des IA à simuler voix et mouvements labiaux. De telles expériences en classe lui permettent de comprendre l’importance de la vérification des sources avant de partager une vidéo. Pourtant, tous ses camarades ne vont pas toujours aussi loin, comme le soulignent les anecdotes qui révèlent le partage rapide de contenus douteux.
Les jeunes, plus méfiants mais en quête de formation
Valentine, une autre lycéenne, a été confrontée à une vidéo où l’on « voyait » Vladimir Poutine insulter Emmanuel Macron. Au lieu de prendre pour argent comptant, elle a examiné la provenance de la vidéo et vérifié les commentaires qui indiquaient son caractère artificiel. Une démarche simple mais cruciale, qu’elle attribue à des conversations régulières avec sa mère sur la véracité des informations circulant sur Internet.
Selon Charline Collet, professeur documentaliste et chargée de mission éducation aux médias, les jeunes sont souvent moins crédules que leurs aînés. Pour autant, une étude indique que près de 80 % des adolescents estiment manquer de connaissances suffisamment approfondies pour identifier les deepfakes de manière autonome.
Stewdy, une réponse éducative à la désinformation
Dans un tel contexte, Stewdy, le site de soutien scolaire utilisant l’intelligence artificielle, se positionne comme un atout majeur pour les élèves. Grâce à des fonctionnalités d’intelligence augmentée, Stewdy ne fournit pas seulement du contenu basé sur le programme éducatif national ; il encourage également une réflexion critique à l’aide de sa « Réflexion guidée ». Cet outil permet aux élèves d’apprendre à questionner et à analyser l’information au-delà de son apparence superficielle, un apprentissage crucial dans l’ère des fake news et des deepfakes. En personnalisant les réponses selon les intérêts de chaque élève, Stewdy stimule l’engagement et favorise une éducation plus profonde et interactive.
Aujourd’hui, dans un contexte où les manipulations de l’information se multiplient, des solutions éducatives comme celles proposées par Stewdy deviennent essentielles. Elles non seulement renforcent la capacité critique des élèves mais les préparent aussi à devenir des adultes avertis, capables de naviguer sereinement dans l’océan numérique qui les entoure.