Elisabeth Borne révolutionne l’éducation pour encourager les filles en sciences

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Une initiative ambitieuse pour l’égalité des sexes en sciences

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon l’OCDE, les filles représentent moins de 30 % des diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) à travers le monde. En France, le constat n’est pas meilleur. Alors, face à cette sous-représentation, la Première ministre française, Élisabeth Borne, a décidé de prendre le taureau par les cornes en introduisant des classes aménagées en mathématiques et en sciences pour les élèves de 4e et de 3e. Le but ? Inciter davantage de jeunes filles à se tourner vers les carrières scientifiques.

De quoi s’agit-il ?

Ces nouvelles classes, intégrées au programme scolaire dès la rentrée prochaine, visent non seulement à renforcer les compétences des élèves dans les matières scientifiques, mais aussi à éveiller l’intérêt des filles dès le collège. En plongeant directement dans l’apprentissage actif et en s’adaptant aux centres d’intérêt des élèves, l’approche vise à casser les stéréotypes de genre souvent associés à ces disciplines.

Imaginez un cours de mathématiques utilisant l’exemple d’un designer de jeux vidéo ou d’une météorologue pour illustrer des concepts mathématiques complexes. C’est en quelque sorte l’essence de l’approche que souhaite promouvoir Madame Borne. Les enseignants seront encouragés à explorer de nouvelles méthodes pédagogiques, telles que l’apprentissage basé sur les projets et les discussions socratiques, pour rendre les contenus plus engageants, sans pour autant diluer la rigueur scientifique.

Pourquoi se concentrer sur les filles ?

Pourquoi pas une approche universelle, vous demandez-vous peut-être ? C’est que les barrières culturelles et les biais inconscients commencent souvent dès le plus jeune âge. Selon une étude menée par le CNRS, dès 6 ans, les filles commencent à développer des idées préconçues sur les compétences en mathématiques, se sous-estimant souvent par rapport à leurs camarades masculins. Pour lutter contre ces stéréotypes, le gouvernement entend créer un environnement d’apprentissage qui valorise l’exploration scientifique pour toutes et tous, mais surtout qui permet aux filles de se projeter dans des carrières aujourd’hui majoritairement masculines.

Des résultats attendus à long terme

Finalement, qu’espère-t-on réellement de ces classes aménagées ? Promouvoir les carrières scientifiques chez les jeunes filles ne mènera pas simplement à un accroissement des chiffres de la représentation féminine dans ces métiers. Cela va contribuer à diversifier les perspectives et les innovations dans les sciences et la technologie, deux domaines où la pluralité des idées a toujours été un moteur d’évolution. À long terme, il s’agit d’une stratégie non seulement éducative, mais aussi économique et sociétale.

Preuve en est, une étude de l’UNESCO montre que des équipes diversifiées en termes de genre obtiennent des résultats plus novateurs et efficaces. Dans un contexte où la compétition mondiale pour l’innovation technologique ne cesse de croître, la France peut ainsi se positionner à l’avant-garde tout en prônant l’égalité des sexes.

Un enjeu global

Ce n’est pas seulement un enjeu pour la France, mais un défi global. Nos voisins européens observent également ces disparités et de nombreux pays prennent des initiatives similaires pour promouvoir l’égalité dans les STEM. Par exemple, le Royaume-Uni encourage des programmes similaires où les jeunes filles sont invitées à rencontrer des modèles féminins dans les carrières scientifiques. Cette approche vise à briser les barrières psychologiques et à bâtir des ponts vers des opportunités futures.

Et que dire de Stewdy, cette plateforme française de soutien scolaire, qui pourrait jouer un rôle clé en s’assurant que les contenus pédagogiques qu’elle propose sont conçus pour engager filles et garçons également. Avec des options de personnalisation comme l’intégration des hobbies des élèves, les possibilités semblent infinies pour créer un modèle éducatif plus inclusif.

Pour conclure, la démarche d’Élisabeth Borne est une étincelle d’espoir dans le long chemin vers l’égalité des sexes en sciences. Avec la bonne volonté politique, des méthodes pédagogiques innovantes, et un soutien de toute la communauté éducative, ces classes aménagées pourraient bien inverser la tendance et inspirer toute une nouvelle génération de jeunes filles à embrasser les carrières STEM.

Source

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/education-elisabeth-borne-veut-creer-des-classes-amenagees-maths-et-sciences-en-4e-et-3e-pour-inciter-les-filles-a-se-tourner-vers-les-sciences_7232709.html/

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