C’est une triste réalité qui se dessine dans l’enceinte de l’école cette année encore. Dès le début de l’année scolaire 2024-2025, près d’un millier d’**actes racistes et antisémites** ont été recensés par le Ministère de l’Éducation Nationale. Une hausse inquiétante, vu les chiffres qui montent en flèche. Pas besoin d’être un as en maths pour comprendre que ces statistiques chiffrées laissent peu de place à l’optimisme.
Alors, que s’est-il passé ? Est-ce un effet domino des tensions internationales qui se répercutent jusqu’aux salles de classe ? On se demande si ce ne serait pas l’une des tristes conséquences de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déjà engendré une hausse dans ces actes l’année précédente. Plus de 3 600 incidents avaient été signalés à l’époque, presque trois fois plus qu’un an auparavant.
Revenons un instant sur ces chiffres : au cours du premier trimestre, les écoles ont signalé 496 actes racistes et 477 actes antisémites. De quoi, franchement, se poser des questions sur l’efficacité des mesures de prévention mises en place. C’est comme si on avait un trou dans la coque mais qu’on continuait à écoper sans vraiment chercher la fuite.
Mais ce qui est assez surprenant, et peut-être même rassurant, c’est que durant la même période, les atteintes à la laïcité à école ont diminué. Un retour à la «normale» après une année marquée par l’interdiction du port de l’abaya et l’assassinat tragique du professeur Dominique Bernard. Cette décrue laisse alors une lueur d’espoir sur la gestion des conflits liés à la laïcité : 1 848 incidents de ce type de septembre à décembre 2024, contre 3 896 un an plus tôt.
Certes, le tableau n’est pas complètement noir, mais il reste embué par les provocations verbales et les contestations d’enseignement qui persistent. On dénombre 315 signalements concernant le port de signes religieux, 303 pour des contestations d’enseignement et 285 pour des provocations verbales. Oui, c’est symptomatique des tensions qui habitent les écoles.
Le contexte actuel demande une vigilance accrue. La société semble aujourd’hui à un carrefour, tiraillée entre les restes de tensions anciennes et le besoin de se tourner vers un avenir plus harmonieux. De nombreuses initiatives voient le jour pour tenter de briser ce cercle vicieux. On pense, par exemple, aux assises de la lutte contre l’antisémitisme organisées par le gouvernement.
Alors amis professeurs, parents et élèves, que faire ? Annoncer une énième loi serait peut-être le cadet des soucis. Et puis soyons honnêtes, la clé réside sûrement dans l’éducation et une communication ouverte, dès le plus jeune âge — un peu comme apprendre à faire du vélo. Au début, cela semble complexe et effrayant, mais une fois qu’on y arrive, le monde semble s’ouvrir à nous avec de nouvelles perspectives.
Et pour conclure, il est important de garder à l’esprit que l’éducation est notre meilleur allié. Les défis qui se posent à nous sont grands, mais en cultivant la tolérance, le respect et le dialogue, nous pouvons espérer voir ces chiffres baisser. Peut-être pourrions-nous alors écrire un jour un article célébrant la décrue de ces actes odieux.